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Lors du dernier séminaire au CEFRES (Centre français de recherche en sciences sociales), M. Bernard Chavance, professeur d'économie à l'Université Paris 7, a fait un exposé remarquable sur la révolution des paradigmes en économie. Nous continuons dans ce programme un entretien avec lui ; il porte essentiellement sur les conséquences de la transition, surtout ce qu'on appelle la croissance négative, mais aussi toute une évolution concernant la privatisation, les inégalités sociales, la capacité d'intégrer l'Union européenne.

Lors du dernier séminaire au CEFRES (Centre français de recherche en sciences sociales), M. Bernard Chavance, professeur d'économie à l'Université Paris 7, a fait un exposé remarquable sur la révolution des paradigmes en économie. Dans ce cadre il a fait des développements sur les règles ayant présidé à la transformation, dans les pays d'Europe centrale et de l'Est, dès les années quatre-vingt-dix notamment et principalement le courant néolibéral et les difficultés de la transition. C'est à ce sujet que je me suis entretenu avec lui. Ecoutons-le.

La transition, les pays d'Europe centrale en transition... Voici un concept majeur qui a dominé le postcommunisme pendant les 12 dernières années. Il en a été question, en début de semaine, au colloque : Les sciences sociales à l'épreuve du postcommunisme. C'est l'objet de l'entretien suivant avec M. Antoine Mares, anciennement directeur du CEFRES à Prague (Centre français de recherche en sciences sociales) et actuellement maître de conférence à l'INALCO de Paris (Institut national des langues et civilisations orientales).

Le nombre des diplômés professionnels ne fait que diminuer depuis la seconde moitié des années 90. Aujourd'hui, il semble que la tendance se renverse. Les professions manuelles sont en train de se faire une nouvelle virginité et de promettre des avenirs satisfaisants.

Il s'appelle Tomas Jezek, il est membre influent au sein de la Commission boursière à Prague. Il nous parlera de la bourse, un thème dont on ne parle pas souvent. La bourse est encore jeune et, disons que, dans la tempête vécue au plus haut des difficultés et des périls de la transformation, elle s'est bien comportée. On n'a pas vu des sociétés en bourse faire faillite à la chaîne. En tout et pour tout, deux se sont trouvées, jusqu'à présent en cessation de paiement. Une loi est actuellement soumise au Parlement, elle a pour but de sécuriser l'investissement en bourse et de mettre le petit épargnant à l'abri des faillites frauduleuses. Comment se présente la situation en bourse en Tchéquie ? Quel regard jette sur la bourse l'épargnant tchèque ? Quelle relations a-t-elle avec les bourses des grandes places européennes et asiatiques ? Ecoutons l'entretien suivant avec Tomas Jezek.

Certains journaux, en parlant des investissements japonais en Tchéquie, parlent d' "invasion". Plus conséquents par leur investissements, les Japonais, en bons asiatiques, se font plutôt discrets. Qu'en est-il de cette présence du Soleil levant. C'est ce dont nous allons parler dans les minutes qui suivent.

Le Maghreb à l'assaut du touriste tchèque. Le Maghreb, essentiellement les deux pays opérationnels dans la région et les plus compétitifs, les plus nantis, les plus forts pour le moment : le Maroc et la Tunisie. Ils sont présents au Holiday World 2002 à Prague, soit la foire touristique de cette année. Une foire qui n'est pas pour la galerie, mais où se joue pratiquement le sort du marché touristique de l'année. Les Tchèques ont quelque chose de particulier, le sens de la prévision et la promptitude dans la décision. Si bien que, beaucoup de celles et ceux qui visiteront les pavillons de la Foire aux voyage et au dépaysement ce week-end, n'y viennent pas pour y prendre l'air, mais pour conclure le voyage de l'année. Ils le font parce que des d'agences offrent des ristournes et des avantages intéressants à ceux qui se décident maintenant pour le mois de juillet, septembre ou même décembre. Notre collègue a visité pour vous les pavillons tunisien et Marocain. Le plus intéressant est de voir quelle vision ont les responsables maghrébins de la Tchéquie en tant que marché touristique et marché tout court. Il est aussi non moins intéressant de voir avec quelle force de séduction ces chefs de pavillons présentent leur produit. Ecoutons d'abord le Marocain, M. Fouad Hajoui, directeur de l'Office du tourisme marocain pour l'Europe de l'Est.

Bienvenue à ce programme Economie-commerce sur les ondes de Radio Prague. Il vous est présenté cette fois-ci par Astrid Hofmanova, car il s'agit de tourisme, mais les aspects économiques du tourisme, ce qui explique qu'Omar Mounir soit exceptionnellement l'invité de sa rubrique.

C'est donc, comme nos auditeurs le savent, la France qui a occupé, en l'an 2001, le premier rang en matière d'investissements en Tchéquie. Pourquoi cette performance et quelles en sont les recettes ? Quel projet est celui de la France pour assurer cette lancée en l'an 2002 ? Tels sont les axes de l'entretien suivant que M. Dominique Mauppin, conseiller économique et commercial de l'ambassade de France à Prague, a bien voulu nous accorder.

Comme nos auditeurs le savent, les organisations internationales syndicales, regroupant les confédérations internationales des syndicats libres, le secrétariat général de la Commission consultative auprès de l'O.C.D.E., se sont réunies à Prague, les 10 et 11 janvier 2002, pour comparer leurs stratégies, définir les priorités de la nouvelle année afin d'être à même de mieux faire face à la mondialisation. C'est dans ce cadre que nous vous proposons, dans cette émission Economie-commerce, l'entretien suivant avec M. John G. Evans, secrétaire général de la Commission syndicale consultative auprès de l'O.C.D.E. Un entretien qui permet de voir quels sont les moyens du syndicat contre les problèmes humains, sociaux et politiques que pose la mondialisation.