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Selon un rapport sur la richesse dans le monde présenté mercredi à Prague par la multinationale française Capgemini, le nombre de millionnaires en dollars augmente plus rapidement en République tchèque que dans le reste du monde. Au pays d’Andrej Babiš, de Petr Kellner ou de Zdeněk Bakala, ils étaient 21 400 en 2014, soit 10% de plus que l’année précédente.

CzechTrade a enregistré une augmentation de 56% de l’intérêt pour ses bureaux à l’étranger au cours du premier semestre de cette année. Au total, l’agence publique spécialisée dans le soutien aux exportations des entreprises tchèques a traité un peu plus de 1 000 commandes, soit environ deux tiers déjà des commandes réalisées sur l’ensemble de l’année 2014, le tout pour un montant supérieur à 500 millions de couronnes (18,5 millions d’euros).

Ce sont des chiffres qui ne peuvent que faire des envieux en France, ou dans d’autres pays d’Europe qui souffrent de forts taux de chômage. 6,2% de chômage, soit 450 666 personnes sans emploi en République tchèque, tels sont les derniers chiffres publiés ce mardi pour le mois d’août 2015, chiffres en baisse par rapport au mois de juillet qui affichait 6,3% de taux de chômage. La République tchèque est ainsi le deuxième pays de l’Union européenne à pouvoir se targuer d’aussi bons résultats.

La banque centrale tchèque (ČNB) continuera si besoin d'intervenir jusqu’au deuxième semestre 2016 sur le marché des changes pour maintenir le cours de la couronne et faire en sorte qu'un euro ne s'échange pas à moins de 27 couronnes. C'est ce qu'a indiqué ce dimanche à la télévision publique le gouverneur de la ČNB, Miroslav Singer.

Alors que se termine la visite du président Zeman en Chine, l’annonce a fait la une des sites d’actualité tchèque en cette fin de semaine : le Slavia Prague, le plus vieux des clubs tchèques de football, a été racheté par une société chinoise d’investissement qui débarque en force sur le marché tchèque.

Mercredi et jeudi, le premier ministre Bohuslav Sobotka, accompagné du ministre de l’Industrie et du Commerce, Jan Mládek et de celui de l’Intérieur, Milan Chovanec, effectuait une visite en Serbie. Outre les questions liées à la crise migratoire et à la volonté de Belgrade de rejoindre l’UE, l’objectif était de développer les échanges commerciaux avec un pays que la diplomatie tchèque considère prioritaire.

Le président tchèque Miloš Zeman est en Chine pour quelques jours et cette deuxième visite en moins d’un an a elle aussi un objectif prioritaire : renforcer les liens économiques entre Pékin et Prague.

Avec la contribution des subventions européennes, le gouvernement entend consacrer quelque sept millions de couronnes (260 millions d’euros) à l’alphabétisation numérique des Tchèques d’ici 2020. Il s’agit là de l’une des neuf mesures comprises dans le Plan d’action pour le développement du marché numérique adopté par le gouvernement la semaine dernière.

La plus ancienne banque chinoise et l’une des plus grandes du monde, Bank of China, s’installe en République tchèque. C’est ce que rapporte la Radio tchèque qui relate une rencontre entre le chef de l’Etat Miloš Zeman et un représentant de l’entreprise. Après Budapest, Prague va devenir la deuxième ville en Europe centrale et orientale où cette banque d’Etat chinoise pose ses valises.

Les achats de produits alimentaires en ligne sont un mode de consommation de plus en plus prisé par les Tchèques. Un sur cinq environ affirme être déjà passé par Internet pour faire des courses. Selon les estimations, le montant du chiffre d’affaires pourrait grimper à 5,5 milliards de couronnes (près de 205 millions d’euros) cette année, soit un de plus (37 millions d’euros) qu’en 2014.