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Les Roms tchèques veulent collaborer avec des organisations rom des pays de l'Union européenne. Ondrej Gina, président de l'Association civique rom, souhaite donc une approche commune de l'ensemble des organisations régionales et locales rom qui existent dans le pays.

La République tchèque devrait payer à la société américaine CME plus de 350 millions de dollars américains, pour la dévaluation de ses investissements dans la télévision privée, Nova. Tel est le verdict d'un procès arbitrage, prononcé à Londres. La CME est un ancien partenaire de Vladimir Zelezny, directeur de la TV Nova.

Une cinquantaine de personne a protesté, ce samedi, toujours sur la place de la Vieille Ville de Prague, contre la prochaine adhésion de la République tchèque à l'Union européenne. La manifestation a été convoquée par l'association Les citoyens contre l'Union européenne.

A l'occasion du 64ème anniversaire de l'occupation nazie, le Président Vaclav Klaus a publié une déclaration invitant Tchèques et Allemands à une réconciliation. Dans cette logique, il y a lieu de s'orienter vers l'avenir et de renforcer la coopération mutuelle et l'amitié. Pour Klaus, les événements d'alors, accompagnés d'actes de violence et de tragédies humaines, ont marqué des générations entières. Il faut, dit-il dans la déclaration, que les gens en République tchèque et en Allemagne entendent que l'on ne peut pas changer le passé et que, aujourd'hui, ces actes sont perçus comme inacceptables.

Vaclav Klaus accepte le remaniement ministériel proposé par le chef du cabinet, Vladimir Spidla. Milan Urban remplacerait Jiri Rusnok au poste de ministre de l'Industrie et du Commerce.

Le travail a été interrompu, ce vendredi à midi, dans beaucoup d'entreprises en Tchéquie, en signe de protestation contre les préparatifs d'une guerre en Irak. Les syndicats tchèques se sont ainsi joints à une initiative de la Confédération syndicale européenne.

Des manoeuvres de campagne des forces de coalition internationale avec celles de la défense civile koweïtienne ont pris fin au Koweït. Y ont participé les membres de l'unité tchéco-slovaque de décontamination chimique et biologique.

Un sondage CVVM révèle que 71% des Tchèques disent leur désaccord avec les efforts des Etats-Unis à lutter contre le terrorisme par une attaque de l'Irak. Seuls 22% des Tchèques soutiennent cette attaque. Quant à une intervention contre le régime de Saddam Hussein sans mandat du Conseil de sécurité, elle ne reçoit qu'un soutien de 12% parmi les Tchèques.

Suppression du service militaire fin 2004 ? Le ministre tchèque de la Défense, Jaroslav Tvrdik (social-démocratie), propose qu'il soit mis fin au service militaire obligatoire à la fin de 2004. Mais les ministres voudraient tout de même savoir si la réforme ne compromettrait pas la capacité de défense du pays. Les députés de l'ODS voient dans cette proposition un geste politique, ceux de la social-démocratie regrettent que le ministre n'ait pas soumis la question à l'examen du gouvernement.

Sur cette question, le gouvernement est dans l'expectative. La République tchèque est d'accord pour que son unité de lutte anti-chimique intervienne dans un conflit éventuel. Toutefois, sans la garantie des Nations Unies, cette unité n'interviendra qu'en cas d'attaque aux armes de destruction massive. La Chambre des députés conditionne la participation militaire tchèque par un mandat des Nations Unies. Mais la décision appartient au gouvernement.

Examen au sein du gouvernement tchèque de l'évolution de la crise irakienne, laquelle divise la société internationale en partisans et opposants à un conflit armé. De retour des USA, le ministre des A.E., Cyril Svoboda, chrétien-démocrate, a informé les ministres de la position des puissances et des membres du Conseil de sécurité.