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La guerre en Irak a occasionné au secteur touristique tchèque des pertes irréparables, apprend-on des représentants de la Fédérations nationale des hôtels et restaurants. A cause de la guerre, les gens se montrent prudents et voyagent moins, a dit le président de cette fédération. La CSA, compagnie aérienne tchèque a, elle aussi, enregistré une importante baisse des réservations pour avril.

Les députés et les sénateurs se sont prononcés en faveur de l'envoi d'un hôpital de campagne de l'Armée tchèque au Proche-Orient et ont souligné le caractère humanitaire de cette mission. L'envoi de cet hôpital a été soutenu même par l'ODS, parti d'opposition.

Le ministère tchèque des Affaires étrangères a expulsé le chargé d'affaire irakien à Prague, Malik Muhammad Ani. Le diplomate sera obligé de quitter la République tchèque dans 48 heures. D'après le porte-parole du ministère, Vit Kolar, les autorités tchèques ont pris cette mesure car les activités du diplomate irakien n'étaient pas compatibles avec son statut. Malik Muhhamad Ani est déjà le cinquième diplomate irakien expulsé de République tchèque ces derniers jours.

Le Premier ministre et président de la social-démocratie tchèque, Vladimir Spidla, a rejeté les tentatives de certains membres de la social-démocratie de nouer une coopération politique avec le parti communiste tchèque. Selon Vladimir Spidla, le prochain congrès de la social-démocratie ne devrait changer rien à la résolution prise par le parti en 1995 lorsque la social-démocratie s'est engagée à ne pas coopérer avec les communistes.

Les Journées de la culture française auront lieu dans la ville de Liberec en Bohême du Nord, du 28 mars au 16 avril. Dans leur cadre, le public de Liberec pourra assister à des concerts, des films, des représentations de théâtre mais aussi à une dégustation des vins français. On y organisera également un concours de la chanson française et francophone.

La ministre française déléguée aux Affaires européennes, Noëlle Lenoir, s'est entretenue à Prague avec le Premier ministre Vladimir Spidla et le ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda. Les pourparlers ont porté, entre autres, sur la guère en Irak et la politique de sécurité de l'Union européenne. Plus de détails dans notre émission Faits et événements en République tchèque.

Plusieurs fausses alertes ont compliqué, ce lundi, la vie des habitants de la ville d'Olomouc en Moravie centrale. Ces jours-ci, la police cherche notamment un anonyme ayant menacé la ville et ses environs d'un attentat terroriste.

Aucun danger direct d'attaques terroristes ne menace la République tchèque en rapport avec la guerre en Irak: une information du chef d'état-major général, Pavel Stefka. Les mesures de sécurité prises dans l'armée sont au 2e degré de l'état d'alerte. Les soldats et la police surveillent l'aéroport de Prague-Ruzyne, l'ambassade américaine, et les bâtiments publics stratégiques.

Gunter Verheugen, commissaire européen chargé de l'élargissement, s'est déclaré satisfait des récents propos du président tchèque, Vaclav Klaus qui, à ses dires, ont définitivement neutralisé le litige de longue date autour des décrets Benes. Sous l'effet des propos de Vaclav Klaus, les députés autrichiens et allemands de la commission des Affaires étrangères ont retiré un annexe à la résolution du Parlement européen sur l'élargissement, regrettant que la République tchèque n'ait pas fait un geste de regret à l'égard des excès commis lors du transfert des Allemands des Sudètes.

L'offensive des forces anglo-américaines en Irak s'est poursuivie pendant tout le week-end. L'agence CTK indique qu'une offensive terrestre sur Bagdad est attendue dans la nuit de lundi à mardi. Le 1er bataillon tchéco-slovaque de décontamination chimique, au nombre de 458 militaires, basé au Koweït, n'est pas intervenu aux combats. Son mandat ne lui permet d'y participer qu'en cas d'emploi d'armes de destruction massive. Les chimistes tchèques et slovaques ne sont pas les seuls spécialistes en matière de lutte contre les armes de destruction massive dans la région du Golfe. Le renforcement de l'unité allemande et l'arrivée prévue de 400 chimistes ukrainiens pourrait être un signe de ce que le régime de Saddam Hussein puisse, sous la pression des armées anglo-américaines, recourir aux armes de destruction massive, estime le ministre de la Défense, Jaroslav Tvrdik.