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Le débat sur la nomination d'un candidat social-démocrate pour les élections présidentielles culmine. Son nom doit être annoncé samedi. Puisque l'ex-premier ministre, Milos Zeman, vainqueur d'un référendum organisé au sein du parti, refuse de se présenter au premier tour, c'est le plus probablement Jaroslav Bures, adjoint du vice-premier ministre pour la législation, qui serait nommé. Le mandat de Vaclav Havel expire le 2 février. Au cas ou aucun candidat ne serait élu au premier tour, les compétences du président de la République seraient partagées entre le Premier ministre et le chef de la chambre basse du parlement.

La majorité des députés tchèques n'a pas refusé l'idée présentée, mercredi, par le Premier ministre, Vladimir Spidla : si le président de la République n'était pas élu au premier tour par les députés et les sénateurs, il serait élu au suffrage universel par les citoyens. Seuls les communistes et certains sociaux-démocrates ont adopté une position réservée.

Le ministre tchèque de l'Agriculture, Jaroslav Palas, affirme que la République tchèque désire, lors de la phase finale des entretiens sur l'adhésion à l'Union européenne, insisté, dans le chapitre Agriculture, sur de meilleurs quotas pour l'amidon, les vaches qui ne sont pas laitières et le sucre. La priorité revient, naturellement, aux subventions directes pour les agriculteurs. Elle devraient être de 30 %, par rapport aux subventions des membres actuels.

Près de 10 000 agriculteurs ont manifesté, ce mercredi matin, au centre de Prague. Ils ont protesté contre la situation dans l'agriculture tchèque et contre les conditions d'entrée dans l'Union européenne concernant le chapitre « agriculture ». Ils ont été soutenus dans leur démarche par les représentants d'entreprises et de coopératives agricoles. Seule l'Association des agriculteurs privés ne s'y est pas jointe. « L'évolution actuelle est pour nous inacceptable », déclare Vaclav Hlavacek, président de la Chambre agraire.

C'est au château de Lany, dans la région de Prague, que le président Vaclav Havel a reçu, ce mardi, les membres du conseil d'administration du Fonds tchéco-allemand pour l'avenir. Ils ont présenté au président les réalisation de ce fonds, dont le but est de dédommager les victimes de la guerre parmi les Tchèques. Ils l'ont remercié de ses efforts en faveur du dépassement du traumatisme hérité de la guerre.

Arrivée à l'aéroport international de Prague d'un avion spécial transportant des citoyens tchèques, refusés à l'asile en Grande-Bretagne. Ils sont 39, de retour en Tchéquie contre leur volonté. Il s'agit du septième transport du genre. Le dernier remontait au 5 novembre. Jusqu'à présent, 266 Tchèques ont été renvoyés. Certains renvois se font individuellement par lignes régulières. Des fonctionnaires britanniques contrôlent toujours à l'aéroport de Prague les partants pour l'Angleterre.

10 000 agriculteurs tchèques envisagent de venir à Prague, ce mercredi, pour participer à une manifestation contre la politique agricole du gouvernement et surtout contre le projet de subventions pour l'agriculture tchèque présenté par l'Union européenne. Ils chercheront également à obtenir de nouvelles subventions du gouvernement tchèque.

Le nouveau chef de l'état-major de l'armée tchèque, Pavel Stefka, envisage de remplacer la majorité des hauts officiers de l'armée. La semaine prochaine il nommera, entre autres, le nouveau commandant en chef de l'aviation militaire, le nouveau commandant en chef des exercices militaires et le nouveau commandant des unités spécialisées.

Selon le membre de la Commission européenne, Günter Verheugen, parmi les problèmes ayant été résolus récemment avec succès par l'Union européenne il y a aussi celui des décrets du président Benes. Ces décrets sont cités souvent comme un document ayant légalisé l'expulsion des Allemands des Sudètes de Tchécoslovaquie au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. D'après Verheugen, le problème urgent que l'Union européenne doit aborder maintenant est la réunification de Chypre.

Le cabinet tchèque a définitivement renoncé à la vente de 51 % de la société Cesky Telecom (Télécom tchèque) au consortium Deutche Bank et TDC. Le cabinet a chargé les ministres des Finances, des Transports et de l'Informatique de préparer, avant fin janvier 2003, un nouveau projet de privatisation de cette société.