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Un ensemble unique de quarante-quatre pièces de monnaie romaines ont été trouvées par des archéologues dans la région de Mlada Boleslav, en Bohême centrale. Même si les trouvailles de ce genre sont relativement fréquentes en République tchèque, elles le sont rarement en si grand nombre à un même endroit. La plupart des pièces datent des IIIe et IVe siècles après J.-C, et prouvent les contacts entre les Romains et les Germains, qui ont demeuré sur l'actuel territoire tchèque depuis la fin du premier siècle avant J.-C jusqu'à la moitié du VIe siècle de notre ère.

Le compositeur Antonin Dvorak et son époque, entre musique et littérature : tel est le thème d'un colloque international de deux jours qui se tient, ces vendredi et samedi, à l'amabassade de République tchèque et au Centre tchèque à Paris. Ce colloque consacré à son oeuvre a été organisé à l'occasion du centième anniversiare de la mort d'Antonin Dvorak et de l'Année de la musique tchèque.

Le Premier ministre, Stanislav Gross, a rencontré, ce vendredi, à Berlin, le Chancelier allemand Gerhard Schröder. Comme lors de sa récente visite à Prague, en octobre, ce dernier a répété qu'il ne soutenait pas les éventuelles demandes de restitution des biens des Allemands des Sudètes expulsés de Tchécoslovaquie après la Deuxième Guerre mondiale. Le Chancelier a indiqué que la consultation juridique récemment réalisée par l'Allemagne et la Pologne, expertise selon laquelle les éventuelles actions en justice des Allemands expulsés de Pologne n'avaient aucune chance d'aboutir, pouvait s'appliquer également à la République tchèque. Par ailleurs, Stanislav Gross et Gerhard Schröder se sont félicités des bonnes relations régnant actuellement entre Prague et Berlin. « Nous sommes amis et il n'y aucun aucun problème politique entre les deux pays. C'est la raison pour laquelle nous avons pu concentrer notre attention essentiellement aux questions européennes », a ainsi déclaré le Chancelier. La République tchèque et l'Allemagne sont sur la même longueur d'ondes concernant les négociations relatives à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, ainsi que celles de la Bulgarie et de la Roumanie en 2007. Toujours à propos de l'UE, le président de la République, Vaclav Klaus, était également attendu à Berlin vendredi soir pour une conférence sur le sujet. Une rencontre avec son homologue allemand Horst Köhker était prévue à cette occasion.

La monnaie tchèque s'est considérablement consolidée. Son cours par rapport au dollar américain, près de 24 couronnes pour le dollar, a atteint son record historique. Selon les experts, l'affaiblissement du dollar et le raffermissement de l'euro risquent de menacer l'économie de l'eurozone et de la République tchèque.

Le Président autrichien Heinz Fischer a décerné la Grande Croix d'or honorifique pour les mérites en faveur de l'Autriche, à Petr Pithart, président du Sénat. Ce dernier s'est vu ainsi apprécié pour son apport à l'approfondissement et à l'amélioration des relations de voisinage tchéco-autrichiennes. La cérémonie s'est déroulée à l'Ambassade de l'Autriche, à Prague.

La conférence intitulée Josef Lux et la politique des années 90 a eu lieu, ce jeudi, au Carolinum, en présence, entre autres, du chef de la diplomatie, Cyril Svoboda. Elle a eu lieu à la veille du sixième anniversaire du décès de Josef Lux, ex-leader du parti des chrétiens-démocrates, KDU-CSL. Unir les différents courants au sein du parti et le définir en tant que parti de droite, telle était la vocation principale de la conférence.

Dans le cadre d'une action étudiante intitulée « un automne sans communistes », un défilé a emprunté le même chemin que la manifestation du 17 novembre 1989 à travers le centre de Prague. Plusieurs anciens leaders du mouvement qui mit fin à la « normalisation » ont pris la parole avant que chansonniers et groupes de rock ne montent sur la scène pour un grand concert. Quelques heures avant, un rassemblement a eu lieu à l'initiative des jeunes conservateurs réunis devant le siège du KSCM sous le mot d'odre « Stoppons les communistes ». Des acteurs et d'anciens dissidents étaient venus leur apporter leur soutien.

De leur balcon, des militants communistes ont déplié un portrait de Lénine avant de scander des mots d'ordre comme « capitalisme : saleté et abomination ! » en réponse aux cris de « monstres rouges ! » poussés par la foule. La police a dû intervenir pour empêcher les affrontements lorsqu'une dizaine de jeunes du PC, masqués et cagoulés, a voulu en découdre avec les manifestants dans la rue. Une rue qui fut rebaptisée la rue des Prisonniers Politiques après la révolution.

L'ancien président de la République, Vaclav Havel, s'est lui aussi recueilli devant le monument représentant des mains nues symbolisant les manifestants de l'époque. Il fut accueilli par des « Vive Havel, vive Havel ! » lancés par une foule enthousiaste. L'ancien président de la République a ensuite pris part, aux côtés d'autres anciens dissidents et de son successeur à la tête de l'Etat, Vaclav Klaus, à la cérémonie officielle organisée à la Chambre des députés.

Accompagné par une cinquantaine de députés, il a quitté la salle lorsqu'à la tribune est monté Miroslav Grebenicek, le président du parti communiste.

Un peu plus tôt, alors que Vaclav Havel déplorait ce retour des communistes sur le devant de la scène, plusieurs actions étaient organisées pour dénoncer le poids politique de ceux fréquemment dénommés ici les « bolchéviques ».

La date du 17 novembre est un jour férié en République tchèque. C'est à cette date que l'on commémore le décès de l'étudiant Jan Opletal victimes de tirs de soldats nazis à Prague en 1939, pendant une manifestation contre l'occupation. C'est à cette date également que l'on célèbre l'anniversaire de la révolution de velours qui mit fin au régime communiste tchécoslovaque en 1989.

Ce mercredi, tous les principaux responsables politiques sont venus se recueillir, allumer des bougies et déposer des fleurs à Narodni Trida, là où les forces de l'ordre avaient violemment réprimé une manifestation étudiante pacifique, organisée justement en souvenir de Jan Opletal.

Le projet soumis par les députés sociaux-démocrates et communistes de réduire les heures d'ouverture le soir et pendant la nuit dans les supermarchés et hypermarchés a été repoussé, à la réunion du cabinet de ce mardi.