Le premier jour de l'année, le Président tchèque Vaclav Klaus a prononcé
le traditionnel discours du Jour de l'An. Il a dit entre autres:
"Pour la République tchèque c'était une année qui ne différait pas
des autres années de la dernière période, dans ce qu'il y avait de positif
et dans ce qu'il y avait de négatif. La croissance économique continuait à
une cadence solide qui, néanmoins, n'était pas suffisante pour nous
permettre de nous rapprocher, dans le proche avenir, de la compétitivité
et de la richesse des pays de l'Europe de l'ouest." Le Président a
évoqué aussi le chômage dont le taux reste dans certaines régions tchèques
trop élevé, et a critiqué l'état actuel des finances publiques et le retard
dans la préparation des réformes de la santé publique et du système des
retraites. Vaclav Klaus n'a pas oublié non plus l'entrée de la République
tchèque, le 1er mai 2004, dans l'Union européenne. "Comme nous nous
sommes préparé longtemps à ce pas, le 1er mai, jour de notre entrée dans
l'Union, n'a pas été finalement un tournant visible dans nos vies. Les
changements en cours, qui ne sont pas négligeables, ont été et sont
continues. Parfois nous ne les percevons même pas, mais nous devrions nous
en rendre compte, car ils nous touchent." A la fin du discours le
Président a exhorté les citoyens à l'activité et au courage accompagnés
cependant aussi d'une certaine humilité, afin que l'année 2005 ne soit pas
une année "anonyme et sans contenu".