Stanislav Gross est en France depuis ce mardi. A Paris, il a rencontré le
Premier ministre français. A l'issue de leur entretien, Messieurs Raffarin
et Gross ont indiqué, lors d'un point presse, qu'ils allaient créer des
groupes de travail pour régler les "différends" entre leurs deux
pays, notamment sur les restrictions imposées aux Tchèques pour l'accès au
marché du travail français.
La France demande d'autre part une remise à plat de la directive
"Bolkestein" sur la libéralisation des services qui permettrait
à des entreprises offrant des services dans plusieurs Etats membres de
l'UE d'appliquer la législation de leur pays d'origine, une clause
favorable notamment à la République tchèque.
Comme le prévoit le traité d'adhésion de l'UE, la France a par ailleurs
fermé son marché du travail aux ressortissants de la plupart des nouveaux
pays-membres, dont les Tchèques, d'abord pour une période de deux ans,
renouvelable pour trois ans et, sous conditions, éventuellement encore
deux années supplémentaires.
Stanislav Gross aimerait convaincre les dirigeants français de limiter la
période transitoire à seulement deux ans, soit jusqu'en mai 2006.