Le Sénat s'est penché sur l'intervention des forces de l'ordre contre les
participants à la free-party Czech Tek, le week-end écoulé, à Mlynec, en
Bohême de l'Ouest. Les sénateurs dont la majorité sont des membres du
parti civique démocrate ont constaté que les méthodes de l'intervention
étaient inadéquates et ne correspondaient pas à la situation. Lors de
l'intervention, des dizaines de personnes ont été blessées, la majorité
d'entre elles dans les rangs de la police anti-émeute. L'affaire a divisé
la scène politique, étant critiquée par l'ODS et le président Vaclav
Klaus, et a levé une vague de protestations. Des manifestations sont
organisées à Prague, devant le ministère de l'Intérieur, mais aussi à
Plzen et dans d'autres villes. Parmi les huit personnes inculpées après
les heurts, deux sont des ressortissants français et un Italien a été
inculpé ce vendredi. Dans sa déclaration à la CTK, le Premier ministre
Jiri Paroubek a une fois de plus indiqué que la free-party n'était pas
autorisée et la police avait l'obligation d'intervenir contre ses
participants. Une centaine de participants étrangers à la rave party qui
campent dans les locaux de la cité universitaire de Prague-Strahov
commencent à se déplacer vers la Slovaquie où la tenue d'une techno party
est prévue pour ce week-end.