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Une quarantaine de soldats tchèques sont arrivés dans la partie nord de l'Afghanistan. Pendant les six mois suivants, leur tâche consistera à protéger, aux côtés des soldats danois et sous le commandement de l'armée allemande, les unités internationales de l'ISAF.

La Banque nationale tchèque admet qu'il y a possibilité d'une intervention directe contre la couronne tchèque, dont le cours est actuellement très fort.

Le gouvernement a donné son aval au projet de loi constitutionnelle sur le référendum. Celui-ci serait relatif aux questions de politique intérieure et étrangère de grande importance. La réunion ministérielle a en même temps adopté la loi qui définit les conditions de la consultation populaires. Pour que la loi entre en vigueur, elle doit être adoptée par trois quarts des députés et sénateurs.

Le recteur de l'Université Charles, Ivan Wilhelm, s'est vu décerner la médaille honorifique des Mérites pour la science et l'humanité. Elle lui a été remise par Helena Illnerova, présidente de l'Académie des sciences.

Le gouvernement n'a pas encore décidé de la forme que prendra la campagne en rapport avec la ratification du Traité constitutionnel.

Le chef de la diplomatie tchèque, Cyril Svoboda, a ouvert son voyage en Asie. Il visitera les régions qui avaient été frappées, en décembre dernier, par les tsunamis. Dans le cadre de son voyage, il remettra une partie de l'aide humanitaire tchèque et rencontrera des responsables des organisations non gouvernementales. Il s'intéressera, aussi, au sort de quelques touristes tchèques portés disparus qui n'ont pas encore pu être identifiés. A Jakarta, le ministre Svoboda aura des entretiens avec son homologue indonésien, Hasan Wirayoudou, et participera à la réunion ministérielle de l'Union européenne et de l'ASEAN.

Quelques 200 personnes ont manifesté devant le siège du gouvernement réclamant la démission du Premier ministre, Stanislav Gross, en réaction à l'affaire concernant le financement de son appartement et les activités douteuses de son épouse. Selon les manifestants, les excuses formulées par le chef du cabinet tchèque, samedi dernier, n'étaient pas satisfaisantes.

En visite privée aux Etats-Unis, le président de la République, Vaclav Klaus, a été réçu, ce mardi, à Washington, pour la première fois depuis son entrée en fonction voilà deux ans, par son homologue américain, George W. Bush. A l'occasion de cette rencontre de travail longue d'un peu plus d'une demi-heure, les deux chefs de l'Etat se sont notamment entretenus de la politique internationale, plus précisément de la situation en Irak, au Liban, au Proche et au Moyen-Orient, ainsi que de la démocratie en Europe de l'Est ou encore de l'actuelle crise gouvernementale en République tchèque.

Le parti civique démocrate (ODS) a décidé d'attendre le congrès du parti du Premier ministre Stanislav Gross, à la fin du mois, pour envisager un vote de défiance au gouvernement à la Chambre basse. Pour le vice-président de l'ODS, Petr Necas, « il serait surprenant qu'un gouvernement avec aussi peu de crédibilité ne prenne pas lui-même l'initiative de poser la question de confiance aux députés ». Pour l'ancien Premier ministre social-démocrate Milos Zeman, qui s'exprimait ce lundi dans le cadre d'une discussion sur le renouveau du parti social-démocrate, Stanislav Gross devrait démissioner, « dans l'intérêt de la République tchèque ».

Dans une courte allocution, Stanislav Gross s'est excusé pour les déclarations qu'il a faites concernant son patrimoine. Des déclarations « qui ont pu semer la confusion », a concédé le chef du gouvernement, qui a par ailleurs annoncé que son épouse mettait un terme à ces activités commerciales. Sarka Grossova a été soupçonnée de faire des affaires avec l'une de ses amies accusée entre autres d'être la propriétaire d'une maison close. L'opposition n'a pas été convaincue par les excuses du Premier ministre. Vlastimil Tlusty, président du groupe du parti civique démocrate (ODS) à la Chambre basse, envisage le vote du motion de défiance dans les prochains jours. Le parti chrétien démocrate (KDU-CSL), partenaire des sociaux démocrates dans la coalition, à l'origine de la crise, a indiqué par la voix de ses leaders qu'il attendait le congrès du parti du Premier ministre, fin mars, pour décider de sa nouvelle stratégie.