Alors que s'est tenue à Prague, jeudi, une conférence sur la situation
actuelle en Biélorussie, le ministre des Affaires étrangères, Cyril
Svoboda, a rejeté l'accusation du régime d'Alexander Loukachenko selon
laquelle la République tchèque s'ingérerait dans les affaires intérieures
de la Biélorussie. Les autorités de la République post-soviétique
reprochent
aux diplomates tchèques en poste à Minsk d'avoir diffusé des prospectus de
propagande avant les élections présidentielles qui se tiendront en mars
prochain. Selon Cyril Svoboda, il s'agit en fait d'une résolution de l'ONU
portant sur les droits de l'homme dans le pays. Une délégation du candidat
de l'opposition biélorussse à l'élection présidentielle, Alexandre
Milinkevitch, le ministre slovaque des Affaires étrangères, Eduard Kukan,
et le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, René
van der Linden, ont notamment pris part à la conférence pragoise. Un
représentant de la dissidence biélorusse a fait part de ses craintes
relatives à une manipulation des résultats du scrutin présidentiel. Pour
sa part, René van der Linden a affirmé que l'Europe devait empêcher une
isolation de la Biélorussie, expliquant que seuls ses habitants en
seraient les victimes. Plus d'informations sur les relations
tchéco-biélorusses dans nos « Faits et événements ».