Il n'y a pas que le policier Tomas Cermak, inculpé d'abus de pouvoirs,
qui a commis des fautes lors d'une intervention policière contre
Katerina Jacques, au cours des manifestations du 1er mai. C'est le
ministre de l'Intérieur, Frantisek Bublan, qui l'a déclaré à la TV
NOVA. D'après lui, le policier qui a brutalié Katerina Jacques,
directrice de la section aux droits de l'homme du Bureau gouvernemental
et candidate du parti des Verts aux législatives de juin prochain, ne
faisait pas partie des forces de l'ordre spécialement entraînées et
chargées de surveiller les manifestations de néonazis et d'anarchistes.
Une faute serait commise au niveau du commandement, a admis le
ministre. Katerina Jacques, tenant une banderole Les Verts contre les
néonazis, se trouvait à plusieurs mètres de la manifestation, au moment
d'être brutalisée.