Le ministre tchèque des Affaires étrangères,Karel Schwarzenberg,
s’est rendu, jeudi, à Paris pour négocier avec ses homologues de
France, Bernard Kouchner, et de Suède, Carl Bildt, de la crise en
Géorgie. La rencontre s’est effectuée à quatre jours de la réunion
extraordinaire du Conseil européen sur la crise en Géorgie, convoquée
le
1er septembre à Bruxelles par la présidence française. Au cours de sa
visite à Paris, le ministre tchèque a également pris part à une
conférence des ambassadeurs. Dans un entretien accordé à l’agence de
presse tchèque, la ČTK, à l’issue des conversations avec Bernard
Kouchner, Karel Schwarzenberg a déclaré que plusieurs Etats membres de
l’UE envisageaient des sanctions contre la Russie en réaction à sa
démonstration de sa force en Géorgie. Selon Schwarzenberg, la France en
tant que présidente en exercice du Conseil européen est réservée sur
l’adoption de sanctions. Le chef de la diplomatie tchèque doute lui
aussi de l’efficacité des sanctions et il propose que le sommet qui
aura
lieu lundi à Bruxelles cherche des moyens plus efficaces permettant de
régler la crise en Géorgie.