Infos | Tous les articles

Le projet intitulé Les Héros oubliés qui a pour but de suivre les activités des Allemands des Sudètes qui pendant la Deuxième Guerre mondiale, se sont opposés au nazisme, a culminé ce jeudi à Ústí nad Labem, en Bohême du nord, par l’ouverture d’une exposition. Celle-ci présente des documents illustrant les activités de près de 100 000 antifascistes allemands des Sudètes. En 1945, on comptait sur le territoire tchécoslovaque près de trois millions d’Allemands des Sudètes. Une conférence accompagnait l’ouverture de l’exposition, une occasion pour le chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg et pour le chef du gouvernement de Saxe Stanislaw Tillich d’apprécier ce projet qui profite, d’après leurs paroles, au développement des relations entre la République tchèque et l’Allemagne.

Le bouclier antimissile américain n'a pas pas d'autre cible que les missiles russes, a affirmé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en visite jeudi à Varsovie. "Une simple analyse militaire prouve qu'une base européenne pour la défense globale antimissile des Etats-Unis n'a pas, et n'aura pas pour de longues années, d'autres cibles que les missiles russes", a déclaré M. Lavrov dans un article paru jeudi dans le quotidien polonais Gazeta Wyborcza. "Tout expert objectif comprend que les missiles d'Iran ne constituent aucune menace pour l'Europe, et encore moins pour les Etats-Unis", a affirmé M. Lavrov. Toutefois, Moscou "laisse la porte ouverte à des négociations sérieuses, si les Etats-Unis et la Pologne veulent réellement garantir que la base antimissile européenne ne sera pas dirigée contre la Russie", a-t-il ajouté. Rappelons que le commandant en chef des forces stratégiques russes n'a pas exclu que les futures bases antimissiles américaines en Pologne et en République tchèque, et éventuellement aussi d'autres installations de ce genre, pourraient être la cible des missiles intercontinentaux russes. Selon le général Nikolaï Solovtsov, Moscou éviterait de cette façon que le potentiel de son système d'intimidation nucléaire ne soit diminué. Le général Nikolaï Solovtsov a donné cette réponse à une question sur les éventuelles réactions de la Russie à une future implantation d'une base antimissile américaine en Pologne et d'une station radar en République tchèque.

Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek a rejeté les menaces du chef des forces stratégiques russes: "Je n'ai pas l'intention de contribuer à une aggravation ou à une rhétorique de la guerre froide. Le radar est purement défensif, conçu pour parer à des missiles de longue portée des Etats voyous", a déclaré M. Topolanek. "(Le radar) ne peut ni techniquement ni militairement être orienté contre un Etat tel que la Fédération russe qui dispose d'un arsenal de milliers de ces missiles", a-t-il ajouté, au cours d'une conférence de presse tenue au terme du conseil des ministres à Prague. "Il s'agit naturellement d'un non sens sur le plan technique, sécuritaire et militaire", a insisté le Premier ministre tchèque.

Plzen, chef-lieu de la Bohême de l’ouest, aspire à être proclamé Capitale européenne de la culture 2015. Elle est en ce moment la seule ville tchèque à avoir confirmé officiellement sa candidature. Plzen a en même temps lancé une vaste campagne pour plus de 27 millions de couronnes, afin de promouvoir sa candidature et de sensibiliser le public sur son projet. La ville envisage en outre d’importants investissements dans son infrastructure culturelle.

Le château de Hluboká est bien préparé à la rencontre des chefs des diplomaties des pays de l’Union européenne qui se déroulera en mars prochain. Après Prague, ce sera la plus importante réunion tenue à l’occasion de la présidence tchèque. C’est ce qu’a déclaré le vice-premier ministre pour les affaires européennes Alexander Vondra après avoir visité le château. Il considère que la Bohême du Sud est l’une des deux régions de la République tchèque ayant bien compris qu’une prestigieuses rencontre des ministres peut contribuer fortement à la promotion de toute la région.

Le risque d’attaque terroriste contre la République tchèque n’est pas d’actualité, un tel risque existe quand même. A la conférence sur le terrorisme qui se tient à Brno, cette hypothèse a été développée par Jiří Ráž, chef de section de lutte contre le terrorisme de la police. Il met ce risque en rapport notamment avec la participation des soldats tchèques dans des missions militaires internationales en Afghanistan. Cela dit, il ne pense pas qu'il y ait lieu d'élargir les compétences de la police ou de lui permettre de limiter les droits de l’homme et les libertés.

Ouverture, ce vendredi soir, du festival international de musique l'Automne de Prague. Le premier concert qui sera donné au Rodolphinum sera exécuté par l'Orchestre symphonique radiophonique de Leipzig qui sera placé sous la baguette de Jun Märkl. Au programme, des musiques de Janáček, Dvořák et Martinů. La 18ème édition du festival propose en tout 23 concerts. Parmi les orchestres qui se produiront au festival figurent par exemple l'orchestre Sinfonia Varsovia qui srea dirigé par Krzysztof Penderecki ou l'Orchestre national espagnol de Madrid.

Les Tchèques sont allés faire match nul mercredi soir à Belfast face à la sélection d'Irlande du Nord. Résultat nul et vierge pour la première rencontre d'une longue série pour tenter de se qualifier pour la prochaine coupe du monde, en 2010 en Afrique du Sud. Le prochain match de l'équipe entraînée par Petr Rada sera le 11/10 face à la Pologne.

Le gouvernement tchèque a approuvé mercredi à Prague l'accord militaire dit SOFA sur le déploiement des forces américaines pour la future base antimissile prévue sur le territoire tchèque, a annoncé la ministre de la Défense, Vlasta Parkanova. "C'est un document qui compte 34 pages. La partie tchèque a imposé beaucoup de ses revendications", a-t-elle déclaré après le conseil des ministres. Cet accord est l'ultime point qui restait à régler pour que le projet de déploiement du bouclier antimissile soit soumis au parlement tchèque. Prague et Washington ont signé en juillet un premier accord diplomatique bilatéral pour l'installation de ce puissant radar qui doit être couplé à dix intercepteurs en Pologne, capables de détruire en vol d'éventuels missiles balistiques de longue portée.

Le commandant en chef des forces stratégiques russes n'a pas exclu ce mercerdi que les futures bases antimissiles américaines en Pologne et en République tchèque, et éventuellement aussi d'autres installations de ce genre, pourraient être la cible des missiles intercontinentaux russes. Selon le général Nikolaï Solovtsov, Moscou éviterait de cette façon que le potentiel de son système d'intimidation nucléaire ne soit diminué. Le général Nikolaï Solovtsov a donné cette réponse à une question sur les éventuelles réactions de la Russie à une future implantation d'une base antimissile américaine en Pologne et d'une station radar en République tchèque.