L’invité de la commission parlementaire des Affaires européennes,
l’ambassadeur de France en République tchèque, Charles Fries, a
déclaré que les conséquences du « non » irlandais au Traité de
Lisbonne, la fin du mandat de la Commission européenne et du Parlement
européen et la crise en Géorgie compliqueront la présidence tchèque de
l’Union européenne. Actuellement, c’est la France qui fait face à
ces
problèmes qui dureront, d’après l’ambassadeur, encore après que la
Tchéquie lui succèdera le 1er janvier prochain. Le Traité de Lisbonne a
déjà été ratifié par 24 Etats membres il ne reste que la Suède qui
doit se prononcer en novembre et la République tchèque où on attend le
verdict de la Cour constitutionnelle qui doit faire savoir si le contenu
du
traité est en harmonie avec l’ordre constitutionnel tchèque. Quant à
l’adhésion de la Croatie à l’UE, les positions de la France et de la
République tchèque divergent : si la France conditionne, selon Charles
Fries, un nouvel élargissement par l’adoption du traité réformateur,
le premier ministre tchèque Mirek Topolánek s’est prononcé, lundi, à
Zagreb pour l’admission de la Croatie dans les plus brefs délais.