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Selon le Premier ministre tchèque Mirek Topolánek la République tchèque n'arrivera pas à ratifier le traité de Lisbonne encore avant la fin de cette année. Le chef de gouvernement tchèque a fait cette déclaration à l'issue de sa rencontre avec son homologue finlandais Matti Vanhanen. Le traité ne pourrait être ratifié qu'au cours du premier trimestre de l'année prochaine. Mirek Topolánek a rappellé dans ce contexte que sur la demande du Président Václav Klaus la Cour constitutionnelle tchèque a différé de deux semaines les délibérations sur la compatibilité du Traité de Lisbonne avec la Constitution tchèque. Le premier ministre tchèque admet que cela pourrait compliquer la position de la Tchéquie qui assumera la présidence de l'Union européenne.

Selon une enquête d’opinion réalisée par l’agence STEM, plus de la moitié des personnes interrogées seraient contre la ratification du Traité de Lisbonne par le Parlement. 45% des Tchèques seraient pour.

Mirek Topolánek se rend ce mardi en Pologne où mercredi, il rencontrera ses homologues du Groupe de Visegrad. Mardi soir, il rencontrera le Premier ministre polonais Donald Tusk, pour un dîner de travail. Ce dernier assume à l’heure actuelle la présidence tournante du groupe de Visegrad. Au programme des discussions : la coordination des activités entre le groupe et la présidence tchèque de l’UE. Le groupe de Visegrad veut également coordonner ses positions avant le sommet européen de Bruxelles de vendredi qui doit traiter de la crise économique.

Le ministère de l’Education et des ONG aideront les étrangers à passer les tests de langue qui seront requis pour tous les ressortissants d’autres pays qui voudront obtenir un permis de résidence à partir du 1er janvier 2009. Sur le site http://cestina-pro-cizince.cz, ils pourront trouver en six langues le niveau nécessaire pour passer l’examen, les manuels et les organisations qui pourront les aider dans leur préparation. L’examen de langue coûtera 1500Kc (60 euros), mais pourra être gratuit sous certaines conditions.

La République tchèque ne remplira pas les normes européennes de traitement des eaux usées d’ici à 2010, c’est ce qu’a déclaré Frantisek Barak de l’Association des réseaux des conduites d’eaux et canalisations de République tchèque. Il a précisé qu’environ 25% du pays, dont sa capitale, Prague ne parviendrait pas à se mettre aux normes à temps. Le manque de finances et d’infrastructures seraient les raisons principales. Les investisseurs devront avoir recours à des emprunts afin de financer les projets ce qui devrait avoir des conséquences sur le prix de l’eau.

A partir du mois de mai prochain, les étrangers pourront acheter des biens immobiliers en République tchèque. Un amendement à la loi sur cette problématique vient d’être approuvé par le gouvernement. Ainsi prend fin la période transitoire pendant laquelle la Tchéquie a joui d’une exception de l’Union européenne et pouvait refuser de vendre des biens immobiliers aux étrangers. Ceux-ci ne pourront cependant pas acheter en République tchèque des terrains agricoles. Selon les agents immobiliers l’amendement pourrait relancer l’intérêt pour l’immobilier tchèque notamment chez les investisseurs d’Europe de l’Est.

Suite aux contrôles menés par une inspection du ministère de la Culture, les travaux de restauration sur le Pont Charles ont été sévèrement critiqués. D’après le rapport de l’inspection, le pont aurait perdu de sa valeur au niveau artistique et esthétique du fait de travaux peu respectueux de l'authenticité du monument historique Les travaux de rénovation ont commencé il y a en août 2007. La société chargée des travaux a défendu son travail et a précisé qu'elle travaillait avec des spécialistes.

C’est Vladimír Darjanin qui prendra la tête de la Philharmonie tchèque à partir du 1er juillet 2009. Il prendra la suite de Václav Riedlbauch qui a dirigé ceprestigieux ensemble pendant huit ans. En 2005, Vladimír Darjanin a été le commissaire général du Pavillon tchèque à l’Exposition universelle d’Aichi au Japon. A l’heure actuelle, il coordonne le festival « La Prague de Dvořák ». Il y a quelques années il avait été un temps pressenti pour succéder au ministre de la Culture prématurément décédé, Pavel Dostál.

Moravský Krumlov vient de lancer une pétition en faveur du maitien de la célèbre fresque d’Alfons Mucha, l’Epopée slave, dans le château de la ville. Cette oeuvre du représentant de l’Art nouveau tchèque doit être transférée à Prague. Le maire de la ville souhaiterait que la fresque reste sur place jusqu’à ce que soient aménagé un espace d’exposition convenable. Cela fait 45 ans qu’elle est exposée à Moravský Krumlov. Alfons Mucha avait fait donation de cette oeuvre à la ville de Prague, n’imposant qu’une condition : que soit aménagé un espace qui l’accueillerait. Cette année, Prague a émis le souhait de rappatrier l’Epopée dans la capitale et de l’exposer au Parc des Expositions. Pour le maire de Moravský Krumlov, celui-ci ne convient pas, d’autant moins qu’une des ailes du bâtiment a été détruit par un incendie le mois dernier.

Les visiteurs du musée Náprstek de Prague peuvent voir une exposition d’art contemporain des Indiens de la côte pacifique du Canada. L’exposition réunit 13 artistes canadiens de la génération née vers la moitié du XXe siècle. Ces artistes renouent avec les traditions indiennes et représentent dans leurs oeuvres des personnages mythiques. Ils cherchent également de nouveaux moyens d’expressions et utilisent de nouvelles technologies. Les gravures, les bijoux et les masques exposés à Prague proviennent d’une collection privée de Berlin. L’exposition est organisée dans le cadre du festival l’Automne indien par l’Ambassade du Canada, le Musée Náprstek et autres institutions.

C’est lundi soir qu’a été donné le coup d’envoi de la semaine du théâtre français à Prague avec une première représentation au théâtre Komedie. Le comédien français Jacques Weber y a donné son spectacle « Seul en scène » : devant un public francophone, il a lu des textes de La Fontaine, Duras, Courteline, Molière, Beckett et bien d’autres auteurs. Au programme cette semaine encore d’autres représentations sur scène, ou sur grand écran, et des lectures. Ce jeudi, le comédien Daniel Mesguich viendra lire à l’Institut français des sketches extraits de son Théâtre sans animaux.