L’ancien président espagnol du Parlement européen, Enrique Barón
Crespo, estime que le Premier ministre tchèque, Mirek Topolánek, se
trompe lorsqu’il affirme que la non ratification du traité de Lisbonne
avant la fin de cette année ne sera pas un problème pour la présidence
tchèque de l’Union européenne, à partir de janvier prochain. Enrique
Barón Crespo a fait cette déclaration, vendredi, à Prague, où se tenait
une conférence sur la problématique de l’UE. Selon lui, l’UE a besoin
d’une présidence qui résout les problèmes plutôt qu’il ne les crée
et la question du traité de Lisbonne se reflétera dans la période
précédant les élections européennes qui doivent se tenir avant la fin
de la présidence tchèque. Malgré tout, Enrique Barón Crespo s’est dit
convaincu qu’un petit pays comme la République tchèque pouvait être un
bon président.