Si la Cour constitutionnelle qui examinera, mardi, le traité de Lisbonne,
décide que le document est en conformité avec la Constitution tchèque
et
si le Parlement le ratifie, le président de la République, Václav
Klaus,
ne le signerait malgré tout qu’après une éventuelle ratification en
Irlande. Tel est le principal enseignement qui ressort d’un entretien
accordé, lundi, par le chef de l’Etat à la Radio tchèque.
Eurosceptique, Václav Klaus considère le traité de Lisbonne comme «
une
limitation fatale de la souveraineté du pays ». « Je n’ai pas de
raison d’être un Européen de plus qui exerce une pression sur
l’Irlande pour qu’elle fasse quoi que ce soit », a-t-il expliqué. La
République tchèque est le dernier des vingt-sept pays membres de
l’Union européenne à ne pas encore avoir soumis le traité de Lisbonne
au processus de ratification.