Le 17 novembre est une fête nationale en Tchéquie, c’est la Journée
de la lutte pour la liberté et la démocratie et l’anniversaire de la
chute du régime communiste en 1989. Dans la matinée, les politiciens, les
représentants des écoles supérieures et des personnes qui ont vécu ces
événements sont venus devant le foyer estudiantin « Hlávková kolej »,
dans le centre de Prague, pour une cérémonie du souvenir à l’occasion
de l’anniversaire des événements tragiques de 1939, la persécution des
étudiants tchèques par les nazis. Des couronnes de fleurs ont été
déposées à la fin de la cérémonie, mais encore avant on a aussi
entendu des mises en garde contre le retour au pouvoir des communistes,
suite au élections régionales. Dans son discours, le Premier-ministre
Mirek Topolánek a soutenu la liberté, mais aussi l’installation du
radar américain en Tchèquie. D’après lui, il est naturel de souhaiter
la liberté, mais il n’est pas aussi naturel de vivre dans la liberté.
Le maire de Prague Pavel Bém, le président de la Cour constitutionnelle
Pavel Rychetský, le médiateur de la République Otakar Motejl et des
représentants des écoles supérieures ont aussi participé à la
cérémonie. Ladislav Mravec, du Bureau présidentiel, a lu le message du
président de la République, Václav Klaus, dans lequel il est également
dit « qu’il n’est pas un hasard que les régimes totalitaires
n’aient jamais apprécié les personnes instruites, car ces dernières ne
sont pas faciles à commander. Selon le chef de l’Etat, la cible des
nazis, en 1939, n’étaient pas des individus choisis, mais toute
l’érudition tchèque. »