Le maire de Prague Pavel Bém, numéro deux du Parti civique démocrate
(ODS), qui aspire à remplacer Mirek Topolánek au poste de chef du parti,
souhaite que pendant la présidence l’Union européenne, la République
tchèque ouvre la discussion sur l’élaboration d’un court document
qui
remplacerait le Traité de Lisbonne. D’après ses paroles, il
s’agirait
d’« un document simple de quinze pages que tout le monde arriverait à
comprendre ». Le Premier ministre Mirek Topolánek, quant à lui, est en
revanche pour une prompte adoption du Traité.