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Le camp de Shank dans la province du Logar, où sont basés les quelque 200 soldats de l’équipe de reconstruction tchèque en Afghanistan, a été la cible d’une nouvelle attaque au lance-roquettes dans la nuit de mardi à mercredi. Quatre roquettes ont été lancées mais n’ont entraîné que des dégâts matériels. Dans la nuit de dimanche à lundi, trois militaires tchèques avaient été blessés suite à une attaque similaire. Depuis le début de l’année, deux soldats tchèques sont morts en Afghanistan et sept autres ont été blessés. 400 membres de l’armée tchèque ainsi quelques dizaines de civils opèrent dans différentes régions en Afghanistan dans le cadre des forces de l’Otan.

Deux des trois soldats tchèques blessés, lundi, par l’attaque au lance-roquettes en Afghanistan ont été rapatriés à Prague, mercredi. L’information a été confirmée par l’état-major de l’Armée. Les deux hommes, atteints par des éclats de roquettes, souffrent de blessures moyennement graves. Leur état de santé ne permettait cependant pas la guérison sur place. Le troisième soldat est, lui, resté en Afghanistan, ses blessures étant de moindre gravité.

La République tchèque et six des neuf autres pays (Slovaquie, Pologne, Slovénie, Lituanie, Lettonie et Estonie) qui ont intégré l’Union européenne en 2004 ont appelé la Commission européenne à rédiger un rapport sur le fonctionnement des mesures provisoires qui limitent l’accès aux marchés du travail de certains anciens Etats membres aux travailleurs des nouveaux pays membres. Selon le porte-parole de la commission, les résultats de ce rapport pourraient être publiés avant la fin de l’année. Rappelons qu’actuellement, les Tchèques, qui critiquent régulièrement ces mesures, ne peuvent pas travailler librement en Allemagne, en Autriche, en Belgique et au Danemark. Ces pays peuvent prolonger, avec l’accord de la Commission européenne, les mesures de restriction jusqu’en mai 2011 au plus tard.

70 ans après la signature des Accords de Munich, le 29 septembre 1938, le ministère allemand des Affaires étrangères va prêter à la République tchèque l’original du document historique dont la mise en application avait mis un terme à la crise des Sudètes et permis l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes allemandes. Pour des raisons de sécurité, Berlin n’a prêté à Prague qu’une copie du document qui est exposée depuis la mi-juillet au palais Kolowrat, ancien siège du gouvernement tchécoslovaque, aujourd’hui siège du Sénat. L’original du document sera, lui, exposé à partir du 28 octobre dans les locaux du Musée national de Prague.

Par ailleurs, un autre document original historique, l’Accord de Pittsburgh, sera exposé à Prague, au Sénat, à partir de lundi prochain, à l’occasion de l’exposition intitulée « Sur la voie de l’indépendance » et consacrée à la construction de la Première République tchécoslovaque entre 1914 et 1919. L’exposition a été inaugurée mercredi. Signé le 30 mai 1918 par le futur président Tomáš Garrygue Masaryk avec des représentants des émigrants slovaques aux Etats-Unis, l’Accord de Pittsburgh garantissait à la Slovaquie un statut autonome au sein du futur Etat commun tchécoslovaque. Rappelons que celui-ci a été proclamé le 28 octobre 1918 et que l’on en célèbre cette année le 90e anniversaire.

La République tchèque s’est jointe à l’Accord international sur les bois tropicaux, mardi, à New York, en marge de l’assemblée générale de l’ONU. Selon le ministre des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, forestier lui-même et qui a signé le document, celui-ci doit contribuer à la réduction de l’abattage illégal des forêts tropicales et de l’impact de la déforestation sur l’environnement. L’accord, qui est également censé améliorer et responsabiliser le commerce international des produits issus du bois tropical, doit encore être adopté par le Parlement tchèque. Selon le chef de la diplomatie, la qualité de membre permettrait également à la République tchèque de s’impliquer dans les projets de développement et commerciaux dans les pays et régions concernés.

L’Office pour la protection des données personnelles (ÚOOÚ) a fait savoir, mercredi, qu’il était contre la volonté de certaines communes du pays de lutter contre la prostitution à l’aide de caméras. En août dernier, la ville de Chomutov, en Bohême du Nord, avait notamment fait savoir qu’elle entendait faire appel à la police municipale pour prendre des photos des véhicules dans lesquels monteraient des prostituées avant d’envoyer les clichés à l’adresse figurant sur les papiers du chauffeur. La municipalité espérait ainsi faire disparaître les clients puis les prostituées des rues dans lesquelles seraient installées des caméras. Toutefois, selon l’Office pour la protection des données personnelles, l’enregistrement des prostituées et de leurs clients équivaut à la création d’une « liste noire » qui pourrait également mettre en cause des personnes innocentes.

Une boulangerie-pâtisserie française Paul sera inaugurée à Prague, dans le centre commercial de Flora, jeudi. Il s’agit du premier magasin de l’une des plus célèbres marques françaises de produits de boulangerie, de pâtisserie et de petite restauration ouvert dans un pays d’Europe centrale et orientale. Paul est actuellement dans 22 pays du monde.

Le président de la République, Václav Klaus, a refusé d'accorder sa grâce à l'ancienne procureur sous le régime communiste, Ludmila Brožová-Polednová. Le recours en grâce a été déposé pour des raisons humanitaires par la procureur générale de la République, Renata Vesecká. L'ancienne procureur, âgée de 86 ans, a été condamnée à six ans de prison ferme pour sa participation au procès contre la politicienne démocratique Milada Horáková, condamnée à mort dans les années 1950.

La Chambre des députés a créé une commission d’enquête pour élucider l’affaire autour de l’ex-député du Parti civique démocrate /ODS/ Jan Morava, démissionné après les révélations d’un reportage télévisé sur les pratiques mafieuses dans les coulisses de la politique tchèque. La commission doit élucider également les tentatives présumées de pression ayant pour objectif de se débarrasser des députés rebelles, ainsi que les fuites d’informations des services secrets. La commission a été créée à l’initiative de l’opposition sociale-démocrate. Son chef, Jiří Paroubek, a par ailleurs invité le ministre de l’Intérieur Ivan Langer à donner sa démission à cause de ses prétendus contacts avec les milieux proches de l’homme d’affaires controversé František Mrázek, tué en pleine rue à Prague en 2006. La situation au sein de l’ODS est devenue encore plus tourmentée ce mardi, après que le député rebelle Vlastimil Tlustý ait décidé de porter plainte pour diffamation contre le chef du parti et du gouvernement Mirek Topolánek et contre certains médias. Le groupe de députés de l’ODS a invité Vlastimil Tlustý à quitter le groupe, ce dernier l’a toutefois refusé.