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Les Etats-Unis continueront le développement du système de défense antimissile en Europe en tant que contrepoids à la capacité nucléaire croissante de l’Iran, à condition que cette technologique soit fiable et adéquate aux moyens qui y seront versés. C’est ce qu’a déclaré le vice-président américain, Joe Biden, à la conférence internationale sur la sécurité, ce samedi, à Munich où il a présenté les grandes lignes de la politique étrangère des Etats-Unis. La conférence qui s’est ouverte vendredi et s’achèvera dimanche est dominée par les débats sur les questions du nucléaire iranien, l’engagement des missions de l’OTAN en Afghanistan et un nouveau départ dans les relations entre les Etats-Unis et la Russie. La déclaration de Joe Biden n’a pas surpris des politiciens tchèques. Selon Alexandr Vondra, vice-Premier ministre chargé des Affaires européennes, Joe Biden n’a pas mis en doute le projet en tant que tel : c’est le calendrier de l’édification du bouclier qui pourrait changer, estime Vondra.

Sur son site, le cardinal Miloslav Vlk s’est rallié à la critique de la décision du pape Benoît XVI de lever l’excommunication de l’évêque négationniste britannique Richard Williamson qui avait nié l’existence des chambres à gaz. Le primat de l’Eglise catholique tchèque écrit qu’au départ, il défendait le geste de réhabilitation des quatre évêques intégristes, mais que de nouvelles circonstances autour de la réalisation de ce geste ont apparu : le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens chargé des relations avec le judaïsme, a avoué ne pas voir été consulté sur cette décision, écrit le cardinal Miloslav Vlk.

A l’issue d’une rencontre avec son homologue slovaque Miroslav Lajčák, le chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg s’est déclaré sceptique sur l’éventuel accueil d’ex-détenus de Guantanamo en République tchèque. Karel Schwarzenberg considère cette question comme très compliquée sur le plan juridique et pratique. Selon Miroslav Lajčák, le thème n’est pas d’actualité, pour l’instant, aucune demande n’a été adressée par les Etats-Unis, et il serait bon que l’UE en discute et adopte une position commune à cet égard. Quant aux rapports tchéco-slovaques, ils ont été qualifiés d’excellents par les deux chefs de la diplomatie.

Karel Schwarzenberg entame, dimanche, une visite à Washington au cours de laquelle il rencontrera la secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Clinton. Le projet d’installation du radar américain sur le sol tchèque, partie intégrante du bouclier antimissile américain, sera l’un des thèmes des conversations. On spécule sur le fait que la demande d’accueil d’ex-détenus de la prison de Guantanamo puisse être présentée à cette occasion. La décision du nouveau président américain de fermer d’ici à un an la prison militaire a été saluée par le Parlement européen. La question sera discutée lors de la visite du ministre tchèque de l’Intérieur Ivan Langer et du commissaire européen en charge de Justice, Liberté et Sécurité Jacques Barrot, les 16 et 17 mars prochain à Washington.

La République tchèque pense consacrer près de 75 milliards de couronnes à l’atténuation des retombées de la crise financière, a indiqué le Premier ministre Mirek Topolánek à l’édition de samedi du quotidien Mladá fronta Dnes. Selon Topolánek, l’objectif est de minimiser l’impact de la crise sur le niveau de vie des citoyens. Le gouvernement entend consacrer 2% du PIB, soit près de 75 milliards de couronnes, à son paquet anticrise et encourager, dans le même temps, le secteur bancaire et les investisseurs privés. La somme de 75 milliards de couronnes ne représente pas une injection financière dans l’économie tchèque, mais une somme dont le budget sera privé, suite à la lutte contre la crise, a précisé Topolánek.

Un Vietnamien de 26 ans a entamé une grève de la faim pour protester contre la décision sur son rapatriement de la République tchèque. La Police d’immigration en a décidé du fait que l’homme avait travaillé illégalement pendant trois semaines en République tchèque, avant d’obtenir le permis de travail. Plusieurs ONG considèrent la décision comme inadéquate et inhumaine. Dans une lettre ouverte, les représentants de 15 ONG ont exprimé leur désaccord avec le rapatriement. A la réunion ministérielle, ce lundi, le ministre en charge des droits de l’homme et des minorités Michael Kocáb demandera au ministre de l’Intérieur Ivan Langer de réexaminer la justesse de la décision.

Malgré la récession économique et la limitation de la production de voitures chez de nombreux fabricants, le constructeur automobile sud-coréen Hyundai installé à Nošovice, au nord de la Moravie, ne limite pas la production de voitures. Le volume des commandes contractées pour le mois de mars dépasse celui du mois de février, a indiqué à la ČTK le porte-parole de l’usine Petr Vaněk selon lequel le modèle i30 est vendu notamment sur les marchés en Allemagne et en Russie, et l’intérêt pour cette voiture a encore augmenté après que l’Allemagne ait décidé d’une ‘prime à la casse’ pour relancer la production et inciter les gens à renouveler leur véhicule.

L’épidémie de la grippe a atteint 6 des 14 régions de la République tchèque. Les plus touchées sont les régions de Moravie du sud, de Plzeň et Karlovy Vary en Bohême de l’ouest, et la région de Silésie. Prague est en revanche la moins touchée. L’épidémie a dépassé actuellement la limite de 2000 malades sur 100 000 habitants. Le nombre de personnes frappées par l'épidémie ou souffrant d'inflammation respiratoire a augmenté de 2% par rapport à la semaine précédente, a informé le chef du Service d’hygiène national, Michael Vít.

Aux Championnats du monde de patinage de vitesse à Hamar en Norvège, la patineuse tchèque Martina Sáblíková a remporté l’épreuve de 3000 mètres et est, après deux disciplines, en tête du classement. La meilleure sportive tchèque 2008 et spécialiste de longues distances a fait un important pas vers le meilleur classement préalable dans la discipline de 500 mètres où elle a établi un record tchèque: 40,28 secondes.

Le chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg a eu, ce vendredi à Prague, des conversations avec ses homologues de Slovaquie, Miroslav Lajčák et de Slovénie, Samuel Žbogar. Selon ce dernier, Ljubljana ne demandera pas aux Etats membres de l’UE de jouer un rôle de médiateur dans le conflit pour le tracé des frontières qui s’est créé entre la Slovénie et la Croatie. Il s’agit d’un problème bilatéral, a souligné Karel Schwarzenberg qui espère qu’une solution sera trouvée très prochainement pour que la Croatie puisse continuer les négociations d’accès à l’UE. Les deux chefs de la diplomatie ont également soutenu l’initiative de Karel Schwarzenberg d’organiser un sommet EU - Etats-Unis, au printemps prochain à Prague.