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Le gouvernement démissionnaire a approuvé l’indemnisation des étudiants renvoyés de l’université entre 1948 et 1956 pour des raisons politiques par le régime communiste. Les indemnités pourront atteindre jusqu’à 100 000 couronnes, c’est aux ministères de l’Education nationale, de la Défense et de l’Intérieur qu’il reviendra de décider au cas par cas. D’après le ministre de l’Education nationale, quand les discussions sur les indemnisations ont commencé, près de 900 personnes concernées étaient encore vivante. Aujourd’hui il en resterait un tiers.

10 milliards de couronnes, c’est la somme que va récupérer la République tchèque suite à la vente au Japon de permis d’émissions de gaz à effet de serre. Le ministre de l’Environnement Martin Bursik a déclaré que cet argent irait à des projets de chauffage écologique de foyers et à l’isolation de bâtiments non-préfabriqués. La République tchèque a l’intention de vendre des permis d’émissions à d’autres pays encore tels que les Pyas-Bas, l’Espagne, l’Autriche ou la Nouvelle Zélande.

C’est lundi soir à Brno que qu’est prévue la version alternative de « Rusalka » imaginée par les frères Petr et Matěj Forman. Leur adaptation du célèbre opéra de Dvřák se veut non-traditionnelle et un mélange des genres. Les frères Forman ont commencé à travailler sur cette nouvelle Rusalka il y a un an avec le théâtre de Brno Husa na provazku : le résultat en a été une mise en scène au bord d’un lac, en forêt. Cet été, ce projet sous forme de trilogie s’achèvera par une représentation sur le bateau Tajemství des frères Forman.

La Cour européenne de justice des droits de l’Homme à Strasbourg examine une affaire de corruption dans le monde du football tchèque. C’est un ancien arbitre, Vladimir Pastyrik, qui s’est adressé à cette cour après s’être fait débouté par la Cour constitutionnelle tchèque. Pastyřík soutient que la police aurait procédé à des écoutes téléphoniques illégales le mettant en cause dans une affaire de corruption. La police avait écouté la conversation qu’il avait eue avec l’ancien propriétaire du club Viktoria Žižkov menacé d’être relégué en 2e division. Celui-ci aurait promis 30 000 couronnes pour que le club gagne un match contre Brno, l’ancien arbitre nie avoir entendu ses paroles. M. Pastyřík a été condamné à huit mois avec sursis, une amende de 30 000 couronnes et trois ans d’interdiction de pratiquer son métier.

Le chef de l’opposition social-démocrate Jiří Paroubek a une fois de plus souligné la préparation de son parti de tolérer le gouvernement démissionnaire de Mirek Topolánek jusqu’à la fin de la présidence tchèque de l’UE au mois de juin en échange, entre autres, du départ du ministre de l’Intérieur Ivan Langer. Sinon, la social-démocratie demanderait la mise en place d’un gouvernement d’experts, en attendant l’organisation des élections législatives anticipées. Le mois d’octobre est selon Jiří Paroubek l’échéance la plus proche de l’organisation de ces élections. Le chef de l’ODS et du gouvernement démissionnaire Mirek Topolánek estime en revanche que les élections pourraient avoir lieu en septembre et que le gouvernement qui va diriger le pays jusqu’à des élections anticipées doit avoir un mandat politique. Mirek Topolánek refuse un gouvernement d’expert. Comme il l’a indiqué dans un débat dominical télévisé, l’opposition social-démocrate qui avait déclenché le vote de méfiance au parlement, devrait en assumer l’entière responsabilité. Or Jiří Paroubek refuse que le ČSSD compose un gouvernement avant la tenue d’élections anticipées.

Le président Vaclav Klaus ne veut pas que le cabinet démissionnaire dirige le pays trop longtemps, que ce soit jusqu’à la fin de la présidence tchèque de l'UE ou jusqu’à des élections anticipées. Comme il a précisé, le nouveau gouvernement devrait être le résultat d’un accord politique au Parlement et celui qui saurait trouver 101 voix serait chargé par lui de former un nouveau cabinet.

La réunion informelle des chefs de la diplomatie de tous les pays de l’UE qui a pris fin samedi au château de Hluboká, en Bohême du sud, a confirmé que l’actuelle crise économique en Europe ne devrait pas ralentir l’élargissement de l’UE aux Balkans. Les discussions ont porté également sur le Proche Orient et le partenariat oriental qui comprend six pays avec lesquels l’UE veut renforcer les relations. Le chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg qui a présidé la réunion a remercié ses homologues européens de leur soutien à la présidence tchèque affaiblie par la démission du cabinet. Il a également cherché à dissiper leurs craintes vis-à-vis de l’avenir du Traité de Lisbonne en assurant que le document sera ratifié en République tchèque.

Le président israélien Shimon Pérès arrive lundi à Prague. La visite de deux jours s’effectue à l’invitation de son homologue Václav Klaus. L’hôte israélien rencontrera également Mirek Topolánek, l’ancien président Václav Havel, et il se déplacera à Terezín, pour visiter le mémorial des victimes de l’holocauste. Cette visite est la cinquième effectuée par Shimon Pérès à Prague : pour la première fois il s’y est rendu en 1990 en tant que vice-premier ministre. Il s’agissait alors de la première visite d’un haut représentant israélien en Tchécoslovaquie depuis l’interruption des relations diplomatiques entre les deux Etats en 1967. La Tchéquie est également parmi les pays européens qui se sont prononcés pour l’organisation d’un premier sommet UE-Israël.

La police de l’immigration a procédé à une vaste opération de contrôle dans la région de Plzeň. 300 policiers ont contrôlé plus de 1700 personnes, dont 1430 ressortissants étrangers. 87 infractions ont été constatées et le montant des amendes infligées a dépassé 120 000 couronnes. Trois personnes contrôlées ont été recherchées par la police. Selon les statistiques de la police, 28 400 étrangers séjournent dans la région de Plzeň. Les plus nombreux sont les Ukrainiens, devant les Vietnamiens et les Slovaques. Le contrôle a démontré que le nombre d’immigrés clandestins était moins important qu’on ne s’y attendait.

La nuit de samedi à dimanche, sept personnes soupçonnées de propagation du nazisme ont été interpellées dans la ville de Žatec, au nord-ouest de la Bohême. La police les soupçonne d’avoir scandé le salut nazi et employé d’autres symboles nazis lors d’un concert d’extrémistes de droite qui a réuni à la Maison populaire de Žatec près de 150 personnes. Des ressortissants allemands sont parmi les interpellés.