Selon un article du journal britannique The Sunday times, des diplomates
européens, notamment allemands et français, réfléchissent à une
façon
de « dépasser l’obstacle Klaus », soit en destituant le président
Klaus, soit en modifiant la constitution tchèque, pour retirer au
président son droit de véto. Un diplomate allemand aurait déclaré au
journal que si le président Klaus « fait obstruction au processus
démocratique et s’oppose à la décision du Parlement ainsi qu’à la
volonté du peuple, il se déplace au-delà de la loi et devra en subir
les
conséquences. ». Il rejoint ainsi l’appel formulé par le président
du
parti des Verts, Ondřej Liška, vendredi 9 octobre, après la
déclaration
de Klaus. Jiří Oberfalzer, un sénateur ODS proche du président Klaus,
aurait d’autre part avoué que le président français Nicolas Sarkozy a
déjà fait pression en menaçant les Tchèques d’expulsion de l’Union
européenne. Mirek Topolánek a quant à lui appelé les leaders
européens
à ne pas prendre de mesures de rétorsion contre la République tchèque,
qui auraient un effet contre-productif.