Le président tchèque Vaclav Klaus a réitéré lundi à Prague son
opposition à l'adoption de la monnaie européenne. "Surtout depuis
la
crise de l'euro cette année, il n'y a aucun groupe distinctement défini
en République tchèque, ni le gouvernement, ni le Parlement, ni la banque
centrale, qui recommanderait notre adhésion à la zone euro dans un
avenir
imaginable", a déclaré M. Klaus devant la presse. "C'est une
position dominante en République tchèque", a-t-il ajouté au cours
d'une conférence de presse conjointe avec son homologue allemand,
Christian Wulff, en visite à Prague. Vaclav Klaus a noté que Prague ne
ressentait "aucune joie en découvrant un problème de la zone euro
après l'autre, dont celui de l'Irlande", avant de rappeler que
l'économie tchèque était "très étroitement" liée à celle
de l'Allemagne voisine et de l'Europe tout entière.
De son côté, M. Wulff s'est prononcé en faveur de l'adoption de l'euro
par Prague, tout en appelant à la mise en place d'un "cadre
juridique
clair" afin d'empêcher une violation des règles par des pays
membres
de la zone euro.