Le 25 octobre, jour du 63e anniversaire du putsch communiste appelé aussi
Coup de Prague, une centaine de sympathisants communistes se sont
recueillis sur la tombe de Klement Gottwald, au cimetière d’Olšany, à
Prague. Commémorant ce qu’ils nomment « Février victorieux », ce
rassemblement n’a duré qu’une vingtaine de minutes et s’est achevé
avec l’Internationale.
Dans un autre genre, un acte de piété en hommage aux officiers
tchécoslovaques exécutés par le régime communiste a eu lieu vendredi
à
Prague, sur la place Vítězné náměstí. « A l’époque, peu de gens
ont réalisé que le régime totalitaire nazi était remplacé par un
autre
totalitarisme », a déclaré le chef de l’Etat-major, Vlastimil Picek.
Après l’instauration du régime communiste, plus de la moitié des
officiers tchécoslovaques ont dû quitter l’Armée. En 1950, cette
dernière a été réorganisée selon le modèle soviétique. Jeudi, une
cinquantaine de personnes se sont rassemblées, au pied du Monument aux
victimes du communisme, à Prague-Újezd. Elles ont réclamé
l’interdiction du parti communiste tchèque.