Au cours de son entretien, ce lundi, à Lány, avec le président serbe
Boris Tadic, le président de la République Václav Klaus a soutenu, une
fois de plus, les efforts de la Serbie pour intégrer l’Union
européenne. Le président tchèque estime que l’UE devrait mener les
négociations d’adhésion avec la Serbie de manière « neutre », comme
elle les mène avec d’autres pays candidats. Après l’arrestation des
criminels de guerre Ratko Mladic et Goran Hadzic, inculpés pour crimes
contre l’humanité commis pendant la guerre en ex-Yougoslavie de 1992 à
1995, la Serbie espère obtenir rapidement le statut de pays candidat à
l’UE. Le processus d’adhésion de Belgrade est tout de même
compliqué
par les relations que la Serbie entretient avec le Kosovo. A ce propos,
Boris Tadic qui effectue une visite de travail en République tchèque, a
réitéré son refus de reconnaître l’indépendance du Kosovo. Václav
Klaus, lui, a déclaré qu'il n'avait pas d'ambition de proférer des
conseils à la Serbie ou de pousser ce pays à une décision quelconque.