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Selon un sondage de l’agence STEM, si les élections législatives avaient lieu maintenant en République tchèque, l’opposition obtiendrait la majorité constitutionnelle dans la Chambre des députés qui compte 200 sièges. Le Parti social-démocrate obtiendrait 94 sièges et le Parti communiste 32 sièges. Parmi les formations qui franchiraient le seuil de 5 % nécessaires pour l’entrée à la Chambre il aurait encore le Parti civique démocrate (ODS) et le parti TOP 09. La troisième formation de la coalition gouvernementale, Affaires publiques, n’obtiendrait que 2,3 % des voix.

Des musiciens anglo-saxons renommés, par exemple Gerry Leonard, Tony Levin ou Doug Yowell, ainsi que les chanteuses tchèques Lenka Dusilová et Ewa Farna ont collaboré au nouvel album du très populaire groupe tchèque Čechomor, intitulé Místečko (Petite place) et qui sera mis en vente le 23 mai prochain. Čechomor marie, d’une manière originale, le rock et la musique folklorique, en utilisant des instruments traditionnels (violon, accordéon, violoncelle, cuivres) aussi bien que la guitare électrique et la batterie.

La République tchèque est favorable à la suppression de l’obligation de visas pour les ressortissants de Moldavie. Le régime de visas entre les deux pays pourrait être facilité dans un court délai. Une déclaration du chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg à l’issue de sa rencontre avec son homologue moldave Iuri Leanca. Selon le ministre tchèque des Affaires étrangères avant la suppression de l’obligation de visas la République de Moldavie sera obligée cependant encore de remplir les conditions techniques indispensables. La Moldavie postsoviétique cherche à se rapprocher de l’Union européenne et fait partie actuellement avec cinq autres Etats du Partenariat oriental de l’Union.

La Tchéquie critique la condamnation d’Andreï Sannikava, un des leaders de l’opposition en Biélorussie. Ce dernier a été condamné, samedi, à Minsk, à cinq ans de prison pour avoir participé à une manifestation. Selon le ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, cela nuit aux ambitions de la Biélorussie de se rapprocher de l’Union européenne. A son avis, ce sont les habitants de Biélorussie qui payeront les frais de telles décisions. A la même occasion le ministère tchèque a appelé à la cessation des mesures répressives contre les membres de l’opposition et au respect des droits de l’homme en Biélorussie.

Le ministre de la Culture Jiří Besser a annoncé le nom du successeur de Milan Knížák au poste de directeur de la Galerie nationale. Il a nommé l’économiste Vladimír Rösel qui lui avait été déjà recommandé par une commission de spécialistes. Vladimír Rösel est fondateur, sociétaire et représentant de la société d’investissement Lombard Advisory Partners. Il a déjà travaillé dans la Galerie nationale et aussi dans le Musée Guggenheim de New York. Selon le directeur sortant de la Galerie nationale, Milan Knížák, le fait qu’il il ne s’agit pas d’un spécialiste des arts plastiques est un désavantage car le nouveau directeur sera obligé de baser ses décisions sur les opinions de ses subordonnés. Le nouveau directeur de la Galerie nationale entrera en poste le 1er juin 2011. L’actuel directeur Milan Knížák quittera son poste au 31 août prochain.

Selon un sondage de l’agence STEM, si les élections législatives avaient lieu maintenant en République tchèque, l’opposition obtiendrait la majorité constitutionnelle dans la Chambre des Députés. D’après le sondage, le Parti social-démocrate obtiendrait 94 sièges et le Parti communiste 32 sièges ce qui leur permettrait d’adopter des amendements de la constitution. Parmi les formations qui franchiraient le seuil de 5 % nécessaires pour l’entrée à la Chambre il aurait encore le Parti civique démocrate ODS et le Parti 09. La troisième formation de la coalition, le parti Affaires publiques, n’obtiendrait que 2,3 % des voix et n’entrerait donc pas à la Chambre des députés.

A partir de ce lundi, le ministre tchèque de la Santé Leoš Heger (TOP 09) visitera successivement cinq hôpitaux publics. Au cours de ces visites, il discutera avec leurs directeurs et employés du projet de réforme de la Santé publique. Le périple du ministre débute ce lundi à l’hôpital de Hradec Králové qu’il avait lui-même dirigé pendant plusieurs années et l’emmènera ensuite à L’Hôpital universitaire de Prague, ainsi que dans les hôpitaux de Brno, Plzeň et Ostrava. Ces réformes prévoient, entre autres, les changements du système de l’assurance maladie, ainsi qu’une augmentation des frais d’hospitalisation de 60 couronnes à 100 couronnes (d’environ 2 à 3 euros) par jour.

Le Parti social-démocrate tchèque, formation principale de l’opposition, rejette fermement le projet d’augmentation des frais d’hospitalisation de 60 à 100 couronnes par jours. Une déclaration du candidat de la social-démocratie au poste de ministre de la Santé David Rath. Selon ce dernier, les sociaux-démocrates refusent également la division des soins médicaux en deux catégories : la première serait moins chère et dans la seconde catégorie les malades seraient obligés de participer aux frais des soins. Selon David Rath, la social-démocratie tâchera de retarder l’adoption des réformes présentées par le ministre Leoš Heger par des obstructions au Parlement.

Un accord de coopération scientifique entre le Centre national de la Recherche Scientifique (CNRS) et l’Académie tchèques des Sciences a été signé, ce lundi, à Prague. Cet accord devrait encourager la réalisation des projets communs, notamment la mise en place des laboratoires de recherche franco-tchèques. L’Institut de physique de Prague et l’Institut de physique nucléaire de Řež ont signé également avec la partie française un accord sur la création du laboratoire commun européen LEA-NuAg qui permettra une coopération plus efficace des chercheurs.

L’Institut français de Prague a organisé ce lundi, dans le cadre du cycle de conférences « Intelligence du Monde », un débat sur l’exploration du système solaire et sa place en Europe. L’invité de la soirée, le physicien et ingénieur français Richard Bonneville est directeur adjoint, en charge de la prospective, de la stratégie et des programmes de l’Agence spatiale française. Il a dialogué avec Jan Kolář, directeur du Czech Space Office. Jan Kolář représente la République tchèque au sein des différentes instances européennes et internationales qui traitent des questions spatiales.