La chute de la coalition gouvernementale dirigée par Iveta Radičová «
n’est pas une bonne nouvelle ». C’est ce qu’a déclaré, ce
mercredi, le Premier ministre tchèque, Petr Nečas, qui a rappelé que la
République tchèque entretenait des relations proches et amicales avec le
gouvernement slovaque. L’annonce de la démission d’Iveta Radičová a
fait suite au vote négatif, mardi, du Parlement sur la ratification du
texte prévoyant le renforcement du Fonds européen de stabilité
financière (FESF). Toutefois, le Parti social-démocrate tchèque estime
qu’il est très probable que le Parlement slovaque ratifie finalement le
plan qui renforce les prérogatives du FESF afin de lutter contre la crise
de la dette dans la zone euro, et en premier en Grèce lourdement
endettée. Mercredi, les partis démissionnaires du gouvernement slovaque
se sont entendus avec le principal parti d’opposition sur la tenue d’un
second vote, qui, cette fois, devrait aboutir à la ratification du texte.
Ce vote devrait avoir lieu jeudi.