Le ministre tchèque des Finances, Miroslav Kalousek, a déclaré à
la radio qu'il prévoyait une contraction du produit intérieur brut (PIB)
tchèque allant jusqu'à 2% en 2012, en raison de la crise de la dette en
zone euro. "Le scénario le plus probable sur lequel nous travaillons
prévoit une stagnation du PIB ou sa contraction de 1% voire de 2%",
a-t-il déclaré, à l'antenne de la radio publique. Une contraction du
PIB
allant jusqu'à 2% en 2012 entraînerait, selon le ministre, un recul des
recettes budgétaires de 30 à 50 milliards de couronnes (1,18 à 1,96
milliard d'euros), soit environ 2% des dépenses prévues. Le ministère
des Finances a établi aussi, selon M. Kalousek, deux autres scénarios
possibles, l'un "très optimiste" qui table sur une croissance
allant jusqu'à 1,0%, et l'autre, qui constitue une "vision très
difficile à imaginer", consistant en un "effondrement soudain
du
système". M. Kalousek n'a pas exclu la prochaine adoption de
nouvelles mesures d'austérité, dans le but de maintenir le déficit
budgétaire en 2012 à son niveau prévu de 105 mds CZK (4,1 mds EUR).