S'exprimant après la réunion du Groupe de Visegrad, le Premier ministre
tchèque Petr Necas a fait savoir que le gouvernement tchèque ne fixerait
pas de date pour l'adoption de l'euro par son pays. D'après lui, les
récents développements au sein de la zone euro indiquaient que l'on
était passé d'une union monétaire à une union de la dette, état des
lieux qui n'incitait guère à la hâte. La situation économique
difficile
au sein de
l’Union européenne et notamment dans la zone euro constituait un des
dossiers du jour abordés par Petr Nečas, Donald Tusk et Viktor Orban.
Les
Premiers ministres du Groupe de Visegrad étaient réunis à Prague, à
l’exception d’Iveta Radičová, démissionnaire après le refus
initial, mardi, du
Parlement de ratifier le Fonds européen de stabilité financière. Le
Premier ministre slovaque Iveta Radičová s’est excusée et n’était
donc
pas présente. La Slovaquie était donc représentée par son ambassadeur
en
République tchèque. La
politique énergétique, la situation des Balkans de l’Ouest ou encore
la
coopération avec les pays du Partenariat oriental de l’UE étaient
quelques-uns des autres points figurant au programme de cette rencontre.
Le
1er juillet dernier, la République tchèque a pris la présidence
tournante du Groupe de Visegrad.
Dans le cadre de cette réunion, les pays du Groupe de Visegrad ont mis en
garde le pouvoir ukrainien contre d'éventuelles conséquences dans ses
relations avec l'UE suite à la condamnation de Ioulia Timochenko
(ex-Premier ministre) à sept ans de prison. Le Premier ministre tchèque
a
dit que si le V4 soutenait l'orientation pro-occidentale de l'Ukraine, il
était toutefois difficile d'imaginer que l'UE approuve l'accord de
d'association tandis que la première opposante est derrière les
barreaux.