Le projet de « stabilisation financière », incluant notamment une
hausse d'un point des deux taux de TVA, sera mercredi à nouveau l’objet
des débats de la Chambre des députés, malgré le fait que celle-ci
l’ait rejeté le 6 septembre dernier grâce aux votes de six
parlementaires dissidents de la majorité de droite. Le gouvernement de
Petr Nečas, qui considère que, sans l’adoption de ce texte, le budget
pour l’année 2013 est entièrement à revoir, compte le faire revoter
en
y joignant cette fois-ci un vote de confiance. L’implosion de la
coalition gouvernementale ne semble pas à l’ordre du jour puisque les
députés rebelles ont indiqué qu’ils accepteraient de voter la loi en
première lecture et d’y apporter des modifications plus tard. Le vote
sur le projet de loi de restitution des biens aux Eglises, rejeté en
août
par le Sénat, où les sociaux-démocrates sont majoritaires, a lui été
à nouveau repoussé.