Václav Klaus a prononcé, mardi, son dernier discours, en tant que
président tchèque, devant la 67e Assemblée générale annuelle des
Nations Unies. Au cours de son intervention, le chef de l’Etat a mis en
doute l’efficacité de différentes missions de paix menées par la
communauté internationale dans les zones de conflit, ainsi que les
missions des équipes de négociateurs. D’après Václav Klaus, les
négociations visant à apaiser les conflits devraient être initiés
notamment par les représentants politiques des pays concernés, comme cela
était le cas des représentants tchèques et slovaques au moment de la
partition de la Tchécoslovaquie. Parmi les grands dossiers abordés lors
de cette Assemblée générale figurait la Syrie, mais également la
situation dans le nord du Mali et dans l’est de la République
démocratique du Congo. A New York, le président Klaus et le chef de la
diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg ont également eu une série de
rencontres bilatérales. Plus de détails sur le discours du président
tchèque dans la rubrique Faits et événements de ce mercredi.