Roman Joch, le conseiller du Premier ministre Petr Nečas, a été
immédiatement démis de ses fonctions après s'être exprimé sur son
blog
sur l'attitude du président Vaclav Klaus, suite à l'"attentat"
au pistolet en plastique dont il a été l'objet vendredi dernier. Pour
Roman Joch, l'incident n'était pas un attentat et a accusé le président
de la République de s'être comporté "lâchement". Il l'a
également traité de "poule mouillée pleurnicharde" et
"kremlin-ophile". "Il s'agissait là d'une
protestation malheureuse, vulgaire, bête, démente et condamnable, mais
seulement une protestation, pas un attentat," a déclaré Roman Joch,
soulignant que le chef de l'Etat n'avait pas été en danger une seule
seconde. Roman Joch a estimé que dans une situation similaire son
prédécesseur, Václav Havel, aurait tourné l'incident à la blague.
Le Premier ministre Petr Nečas s'est distancé des propos de son
conseiller en matière de droits de l'Homme et d'affaires étrangères.
Suite à l'attaque de vendredi sur le chef de l'Etat tchèque au pistolet
en plastique, Petr Nečas avait estimé qu'il s'agissait là d'un incident
"regrettable". Le président de la République, quant à lui,
avait déclaré qu'il s'agissait là d'un "acte politique" qui
reflétait l'atmosphère actuelle dans la société.