Selon le quotidien Mladá Fronta Dnes, le retrait de l'offre du groupe
Areva dans le cadre de l'extension de la centrale nucléaire de Temelín
en
Bohême du Sud, serait lié au fait que l'entreprise française n'aurait
pas garanti un prix de livraison fixe et aurait ignoré certaines lois
tchèques relatives à l'énergie atomique. Le journal invoquent des
« sources sûres » qui affirment que la société de production et de
fourniture d'électricité ČEZ, à l'origine de l'appel d'offres,
considère qu'Areva n'aurait pas été en mesure d'assurer les conditions
de prix et de délai de livraison prédéterminés. La firme française
aurait ainsi été dans l'incapacité de préciser combien coûteront
certains éléments de l'offre. De plus, selon Mladá Fronta Dnes, cette
offre aurait également précisé qu'une fois le contrat signé, dans le
cas où les conditions de prix ou de délai de livraison des réacteurs
s'avéraient non conforme à la réalité de la construction, Areva aurait
pu demander le remboursement des frais supplémentaires. Les Français
auraient également ignoré quelques aspects de la loi tchèque, notamment
en ce qui concerne le transport de certains éléments de la livraison.
Selon les sources du quotidien, « il ne s'agissait pas d'une simple
erreur qui aurait pu être facilement corrigée. Il est assez surprenant
que sur de nombreux points, les conditions d'attribution aient à peu
près
été ignorées. » Areva a annoncé vouloir faire appel de cette
décision, la firme s'affirmant convaincue que "son offre est la plus
compétitive".