Les médecins hospitaliers des pays du groupe de Visegrad, lequel inclut
la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque, ont
décidé d’organiser une journée symbolique de protestations le 20
novembre prochain. Selon Martin Engel, le président de l’organisation
syndicale de l’Association des médecins tchèques, il s’agit notamment
de protester contre le faible niveau des salaires des docteurs, qu’il
aimerait voir revaloriser à hauteur de trois fois le salaire moyen de
chaque pays. Pour lui, la direction prise par les services médicaux, celle
d’une privatisation de la santé, va à l’encontre des intérêts et
des besoins des patients, au profit de compagnies d’assurance privées.
La première mobilisation commune des médecins des pays du groupe de
Visegrad ne devrait pas perturber le fonctionnement des hôpitaux et ne
durer que trente minutes. En parallèle, les médecins tchèques ont
adressé une lettre ouverte au ministre de la Santé Leoš Hegel pour
souligner leur désaccord avec la réforme de la santé.