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Vít Kolář, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a aujourd’hui démenti l’affirmation selon laquelle les autorités tchèques n’auraient pas d’informations concernant la Tchèque détenue en Syrie. Selon lui, un contact avec les pouvoirs locaux aurait été établi en vue d’obtenir sa libération. Sandra Bitarová, ressortissante tchèque de 32 ans, a été arrêtée par la police secrète syrienne le 24 juin dernier. Selon des sources non officielles, elle serait accusée de soutien aux forces d'opposition au régime de Bassar al-Assad. La police syrienne avait précédemment contacté la jeune femme. Cette dernière en avait alors informé l’ambassade tchèque.

Le gouvernement tchèque prend acte de la décision du Parlement européen, qui a voté aujourd’hui contre l’accord commercial anti-contrefaçon ACTA (avec 478 voix contre, 39 voix pour et 165 abstentions). L’accord ne pourra donc pas entrer en vigueur dans les pays de l’Union européenne. Le Premier ministre Petr Nečas a déclaré ne pas être surpris. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Martin Kuba (ODS) a ajouté que le Parlement européen n’avait aucun impact sur la législation tchèque et que ce vote ne changeait donc rien à la situation en République tchèque. Il s’agit cependant d’une victoire pour l’important mouvement mené dans le pays contre ACTA, porté notamment par le Parti pirate tchèque, et qui dénonçait la portée liberticide et anti-démocratique de ce texte.

Selon les données recueillies par l’agence de presse ČTK auprès de l’Institut national de santé publique, 125 enfants sont nés de mère séropositive en République tchèque. Jusqu’à aujourd’hui, les experts ont enregistré 165 grossesses de femmes atteintes du virus du sida. Un quart de ces grossesses se sont terminées par une fausse couche et 122 ont pu aller à leur terme. Par trois fois, ces femmes ont donné naissance à des jumeaux. Les médecins du Centre de recherche sur le VIH de l’hôpital de Na Bulovce avaient déjà annoncé à la presse que le risque d’infection d’une mère à son enfant est de l’ordre de 15 à 35%. Certaines dispositions exigeantes permettent de réduire ce risque à seulement 2%.

Ce mercredi soir a lieu la première mondiale de l’œuvre Polski film du réalisateur tchèque Marek Najbrt dans le cadre du Festival international du film de Karlovy Vary. C’est l’un des quatre films tchèques en compétition, et le seul qui concourt pour décrocher le prix le plus important du festival : le Globe de cristal. Selon Marek Najbrt, déjà auteur du remarqué Protektor, Polski film prend pour sujet les acteurs eux-mêmes et constitue une réflexion sur les frontières entre réalité et fiction. Des acteurs connus comme Pavel Liška ou Marek Daniel y jouent d'ailleurs leur propre rôle. Depuis le début du festival, 86 924 tickets de cinéma ont été vendus pour 226 projections.

La tournée européenne « From VU to Lulu » du légendaire artiste américain Lou Reed fait une étape ce mercredi soir à Prague au théâtre Archa. Animé par la poésie et le rock, il est l’un des pères de l’underground américain et le fondateur du groupe du Velvet Underground qui influença toute une génération d’artistes dans les années 1970. Lou Reed était aussi un ami sincère de l’ancien président tchèque Václav Havel. Ce dernier aurait été à l’origine de la recomposition éphémère du Velvet Undergroud entre 1992 et 1994.

Le joueur de badminton Petr Koukal sera le porte-drapeau de la délégation tchèque aux Jeux olympiques de Londres, le 27 juillet. Petr Koukal, 26 ans, s’est vu diagnostiquer un cancer du testicule en septembre 2010. Après plusieurs séances de chimiothérapie, il a fini par vaincre la maladie et regagner sa place dans l’équipe olympique.

L'attaquant tchèque Jaromír Jágr a signé un contrat d'une saison de 4,55 millions de dollars (3,6 millions d’euros) avec les Dallas Stars, a annoncé le club texan. Jagr, âgé de 40 ans, est le huitième meilleur marqueur de l'histoire de la LNH avec 665 buts. La saison dernière, pour son retour en LNH après trois saisons dans le Championnat de Russie, il a réussi 19 buts et 35 assistances en 73 matches avec les Philadelphia Flyers.

Le président de la République Václav Klaus a nommé le vice-président du Parti civique démocrate (ODS), Pavel Blažek, nouveau ministre de la Justice. Pavel Blažek remplace Jiří Pospíšil, démis de ses fonctions, mercredi dernier, par le Premier ministre Petr Nečas. Le nouveau ministre est censé poursuivre la réforme de la justice tchèque et réduire le budget de ce secteur. Il devrait également nommer le plus tôt possible le nouveau président du ministère public supérieur de Prague. Pavel Blažek a déjà laissé entendre pour le journal Mladá fronta Dnes qu’il pourrait accepter la candidature à ce poste de Lenka Bradáčová, actuellement représentante du ministère public d’Ústí nad Labem et présidente de l’Union des représentants publics de République tchèque.

La police a écroué, dans la matinée de ce mardi, deux représentants de l’office du Conseil régional d’Ústí nad Labem (Bohême du Nord), institution responsable de la gestion des fonds européens. Selon l’agence de presse ČTK, il s’agit d’un chef de bureau et d’un chef de section. Deux autres personnes ont également été arrêtées. Leur arrestation a été confirmée par l’attaché de presse de l’Unité de lutte contre le crime organisé Pavel Hanták. Selon ses paroles, les fonctionnaires seront probablement inculpés d’abus de pouvoir. En mars 2011, la police avait déjà arrêté le chef de l’office Petr Kušnierz et l’a inculpé de corruption.

Le lieu de pèlerinage Velehrad, en Moravie du Sud, accueille la 90e session de la Conférence épiscopale tchèque. Celle-ci est organisée chaque année, à la veille de la fête nationale des saints Cyrille et Méthode, célébrée le 5 juillet. Les discussions des évêques portent, entre autres, sur les restitutions des biens confisqués par l’Etat aux Eglises du pays sous le régime communiste. Le projet de loi relatif aux restitutions devrait être adopté par la Chambre des députés au mois de juillet. Selon ce projet, l’Etat s’engage à restituer à dix-sept Eglises du pays 56 % de leurs biens et à leur verser aussi progressivement, sur une période de 30 ans, une compensation de 59 milliards de couronnes (2,35 milliards d’euros) pour les biens ne pouvant être restitués.