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En marge du sommet de Bruxelles, le premier ministre tchèque Petr Nečas a attiré l’attention de son homologue grec Antonis Samaras sur l’affaire de deux ressortissants tchèques détenus en Grèce parce qu’ils sont soupçonnés d’espionnage. Selon Petr Nečas, il est extrêmement improbable que les deux Tchèques aient commis les délits qui leur sont reprochés et il faut éviter que cet malentendu se répercute négativement sur les relations entre la Tchéquie et la Grèce. Le premier ministre grec a promis à son homologue tchèque de se pencher sur cette affaire. Les Tchèques Martin Pezlar et Ivan Buchta ont été écroués lors d’un voyage touristique après avoir pris des photos d’établissements militaires sur l’île de Lemnos.

Une pétition demandant la réhabilitation du paysage agricole tchèque a été signée par plus de 20 000 personnes. Les organisateurs de la pétition ont remis le document et les signatures à la Chambre des députés à Prague. Le document est lié avec le débat sur l’utilisation des subventions dans l’agriculture. Les organisateurs de la pétition, ornithologues, forestiers, agriculteurs et scientifiques, désirent améliorer l’état du paysage tchèque qui se détériore à cause de l’intensification de la production agricole. Selon les auteurs de la pétition cette attitude irresponsable vis-à-vis du paysage a pour conséquence entre autres l’érosion du sol et la disparition des oiseaux et du gibier.

Le pilote de l’avion de combat L-159 est décédé jeudi après-midi dans le crash de son appareil à proximité de la base aérienne de Čáslav, en Bohême centrale. D’après les représentants de celle-ci, il s’agissait d’un pilote expérimenté, âgé de 34 ans qui effectuait un exercice d’entraînement. L’avion s’est écrasé dans une zone inhabitée. L’enquête sur les causes de l’accident est en cours. Les avions L-159 sont pour l’instant interdits de vol, jusqu’à nouvel ordre. Les enquêteurs ont déjà trouvé la boite noire de l’avion qui pourrait jeter une nouvelle lumière sur les causes du crash.

Les cinéastes slovaques ont adressé aux dirigeants tchèques, dont le premier ministre Petr Nečas et la présidente de la Chambre des Députés Miroslava Němcová une lettre ouverte pour soutenir le cinéma indépendant en République tchèque. C’est une réaction à la décision du Président Václav Klaus de ne pas signer la loi sur la création audiovisuelle et le soutien pour la cinématographie. Les signataires de la lettre soulignent qu’aucun pays européen n’a supprimé le soutien de sa cinématographie. La lettre a été signée entre autres par les représentants de six institutions culturelles slovaques dont l’Institut du cinéma slovaque.

Des crèches du Plateau tchéco-morave et de Bohême du Sud seront exposées dans la ville de Waidhofen en Autriche. Selon Vladimír Šprincl du Musée du Plateau tchéco-morave dans la ville de Havlíčkův Brod, l’exposition fait partie d’un projet de coopération trans-frontalière Porta Culturae. Les auteurs de l’exposition désirent permettre aux visiteurs de comparer les crèches tchèques et autrichiennes. Vladimír Šprincl affirme que les crèches tchèques sont bien différentes de celles créées par des artistes autrichiens. L’exposition intitulée « Les crèches tchèques et autrichiennes » a commencé ce vendredi et sera ouverte jusqu’à la fin du mois de décembre..

Le violoniste français David Grimal se produit ce vendredi au palais du Rodolphinum, à Prague. Accompagné de la Philharmonie de chambre de Prague, il interprète, entre autres, le Concerto pour violon et orchestre d’Antonín Dvořák. David Grimal joue d’un Stradivarius de 1710, ainsi que d’un violon fabriqué pour lui par Jacques Fustier.

Toujours ce vendredi soir, la célèbre soprano autrichienne d’origine russe Anna Netrebko donne son premier concert devant le public tchèque. A la Maison municipale de Prague, elle interprète le rôle principal dans la version concert de l’opéra « Iolanta » de Tchaïkovski.

A l'occasion de la 5e journée de Ligue Europa, l'Olympique Lyonnais se déplaçait sur la pelouse du Sparta Prague ce jeudi. Les deux équipes se partagent les points (1-1). Un résultat qui assure à l'OL de rester en tête du groupe I. C’est Yacine Benzia qui a ouvert le score pour les Rhodaniens. Mais les Tchèques égaliseront à la 53e minute grâce à Husbauer. Avec ce match nul, les Lyonnais sont assurés de finir premier de leur groupe tandis que le Sparta Prague se qualifie également pour la phase finale.

C’est désormais une certitude. La loi relative à la restitution des biens confisqués aux Eglises sous le régime communiste sera bien appliquée. Même s’il ne l’a pas signée, le président de la République, Václav Klaus, n’y a toutefois pas opposé son veto. Après son rejet par le Sénat, le texte avait été adopté par la Chambre des députés il y a deux semaines de cela. La loi prévoit de restituer à dix-sept Eglises du pays 56 % des biens qui leur ont été spoliés. Les Eglises catholique et protestante, ainsi que la communauté juive, devraient récupérer immeubles, terrains, forêts et autres champs pour une valeur de 75 milliards de couronnes (3 milliards d’euros). Par ailleurs, L’Etat s’engage également à leur verser progressivement, sur une période de trente ans, une compensation de 59 milliards de couronnes (2,35 milliards d’euros) pour les biens ne pouvant être restitués.

L’archevêque de Prague Dominik Duka se félicite du fait que le président de la République Václav Klaus a décidé de ne pas compliquer, par son veto, la restitution des biens confisqués aux Eglises du pays sous l’ancien régime. L’information a été communiquée par le porte-parole du cardinal, Aleš Pištora. Par contre pour le Parti social-démocrate ČSSD, opposée à la restitution telle qu’elle a été adoptée, le geste du président Klaus est une déception. La principale formation de l’opposition envisage de porter plainte auprès de la Cour constitutionnelle. Les sociaux-démocrates considèrent la restitution comme injuste et trop coûteuse.

Le Premier ministre Petr Nečas qui participe, ces jeudi à vendredi, au sommet extraordinaire consacré au budget de l’UE pour la période 2014-2020, a discuté de cette question, à Bruxelles, avec le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et avec le chef de la Commission européenne José Barroso. Avant l’ouverture du sommet, Petr Nečas a répété que le gouvernement tchèque n’envisageait pas, pour l’instant, d’utiliser son droit de veto afin de geler le budget européen, estimant qu’il n’est pas dans son intérêt que celui-ci ne soit pas adopté, mais qu’il ne voulait pas non plus accepter n’importe quelle proposition. La République tchèque refuse notamment une réduction du budget consacré à la politique de solidarité, dans le cadre de laquelle sont versées les subventions pour le développement des régions défavorisées, dont certaines régions tchèques.