L’Union internationale pour la protection de la nature (UICN) a appelé
le gouvernement à faire plus pour protéger la nature dans le Parc
national de la Šumava au sud-ouest du pays, et à respecter le droit
international en matière de protection de l’environnement. Dans le cas
contraire, il risquerait de perdre son statut de « Parc national ». La
lettre de l’UICN critique le fait qu’une partie insuffisante du massif
forestier soit laissée à l’état naturel. Aujourd’hui, 13% des 68
000
hectares du parc sont épargnés par les activités humaines, un
pourcentage qui devrait atteindre 35% à l’horizon 2057, trop peu selon
l’UICN. C'est le mouvement écologique Hnutí Dahu, actif contre la
politique menée par le nouveau directeur du parc Jiří Mánek, qui a
rapporté cette information à l’agence de presse ČTK. Jiří Mánek,
pour sa part, se défend en expliquant qu’il ne serait pas possible
d’augmenter les territoires sans activités humaines du fait des 22
communes que comporte le parc. L’UICN s’inquiète régulièrement de
la
gestion du massif de la Šumava, en particulier d’un projet de loi qui
pourrait autoriser de nouvelles activités commerciales en son sein.