La République tchèque est arrivée cette année 35e du classement de la
compétitivité établi par l’Institute for Management Development (IMD)
de Lausanne. Très attendu chaque année, ce palmarès compare le niveau
de
compétitivité de 60 pays et régions clefs dans le monde en analysant
plus de 300 critères différents (productivité, infrastructures,
main-d’œuvre, innovation, etc.). La République tchèque a reculé de
deux places par rapport à l’année dernière et n’est plus l’ancien
pays post-communiste le mieux noté, puisqu’elle figure désormais
derrière la Lituanie (31e) et la Pologne (33e). La première place est
occupée par les Etats-Unis devant la Suisse, Hong-Kong et la Suède.
Selon
cette étude, les points faibles de l’économie tchèque sont la
récession en cours, mais aussi la corruption, une bureaucratie trop
importante ou encore le manque de transparence et de stabilité dans la
politique économique. Inversement, ses points forts restent ses
infrastructures de base, son ouverture aux investisseurs étrangers, sa
stabilité sociale et sa grande stabilité financière.