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Selon le Premier ministre Jiří Rusnok, son cabinet d’experts ne déterminera pas la politique relative aux matières premières. Ce sujet devrait être discuté par un gouvernement issu des élections législatives. La problématique des matières premières se trouve sur l’agenda de la réunion gouvernementale du mercredi 14 août. Cependant, le Premier ministre exclut que les limites de l’exploitation minière soient modifiées ou bien que des règles nouvelles soient votées lors de la délibération. Selon Jiří Rusnok, dans les semaines à venir, son gouvernement, qui n’a pas pu obtenir la confiance des députés ce mercredi, évitera les décisions clés et se bornera à préparer la partie technique du budget de l’Etat pour l'année 2014. Cela permettrait à la nouvelle équipe issue de la majorité parlementaire d’éviter la gestion du pays avec un budget provisoire. D’après les déclarations du président Miloš Zeman, les nouvelles élections seront organisées au plutôt suite à la dissolution de la Chambre basse. Entre temps, les députés devraient encore voter sur un paquet législatif accompagnant le nouveau Code civil ainsi que sur l’utilisation de l’énergie renouvelable.

La présidente de la Chambre des députés, Miroslava Němcová a déclaré ce dimanche pour la chaîne de télévision publique que la dissolution de la Chambre permettra au président de concentrer entre ses mains un pouvoir considérable. Elle fait référence au fait que la branche législative du pouvoir (dissoute) ne pourra pas contrôler la composante exécutive, le gouvernement d’experts, qui a été nommé par le président Miloš Zeman. Plusieurs politologues, parmi eux Tomáš Lebeda, ont confirmé que le contexte politique des deux prochains mois avec un gouvernement en démission et une Chambre des députés dissoute, laisse une place à la créativité des autres acteurs constitutionnels, y compris le président. Au contraire, le vice-président du parti communiste, Jiří Dolejš, estime que plusieurs semaines de la gouvernance du cabinet de Jiří Rusnok ensemble avec le Sénat ne causera pas des problèmes sérieux.

Selon un sondage réalisé pour la radio nationale, le soutien au gouvernement d’experts est en baisse depuis que le cabinet n’a pas obtenu la confiance des députés ce mercredi. Selon 63 % des sondés, un gouvernement sans l’appui de la Chambre basse est moins légitime. Presque trois quart de personnes se sont montrées favorables à l’organisation des élections anticipées. 37 % considèrent que le gouvernement ne devrait plus faire des changements du personnel dans des ministères ou des entreprises d’Etat, l’appel entendu notamment par le ministre des Finances, Jan Fischer, qui a renoncé à son projet de révoquer l’ancien député ODS Marek Šnajdr ainsi que l’ancien ministre de la Défense, Alexandr Vondra de leurs postes au sein des entreprises publiques.

Le traditionnel pèlerinage de Saint-Laurent (Svatý Vavřinec) à Sněžka, le sommet le plus haut de la République tchèque, a été clôturé ce samedi par la messe à laquelle assistaient plusieurs centaines de personnes. Parmi les pèlerins tchèques et polonais, se trouvaient également le chef de l’Etat actuel, Miloš Zeman, ainsi que son prédécesseur, Václav Klaus. La messe a été célébrée par le cardinal et archevêque de Prague Dominik Duka, qui est le dignitaire de l’Eglise catholique le plus haut placé en République tchèque. La tradition de ce pèlerinage remonte au XVIIe siècle et coïncide avec la construction de la chapelle dédiée à Saint Laurent au sommet de Sněžka. Cette pratique a été renouvelée dans des années 1990.

Ce dimanche s’achève le plus grand événement de la région de Chodsko au sud-ouest du pays, les Festivités de Chodsko. Cette année, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé à ces trois jours de fête du folkore. Un marché composé de 400 petites boutiques a été construit pour cette occasion, plus de 600 protagonistes ont fait le relais sur cinq podiums. Les Festivités de Chodsko se trouvent parmi des événements traditionnels régionaux les plus anciens sur le territoire tchèque. Dès l’automne, les organisateurs se prépareront pour la 60e édition de l’année prochaine. Les Festivités sont également régulièrement investies par les délégués de l’Inspection commerciale tchèque. Cette année, ils ont constaté des manquements dans la moitié des boutiques ambulants contrôlés (sur huit contrôlés, quatre n’ont pas respecté la loi), ce qui est un taux comparable à celui de l’année passée.

Au mois de septembre, plusieurs restaurants à Prague et à Brno présenteront un menu basé sur des délicatesses de la première République tchécoslovaque. Le projet appelé « Le menu de Masaryk » porte le nom du premier chef de l’Etat et proposera les délices culinaires des années 1920 et 1930. Les clients peuvent s’attendre non seulement aux spécialités françaises ou anglaises comme des escargots ou des grenouilles, mais également aux repas traditionnels comme des tartes aux fruits et des « šunkofleky » (le mélange des pâtes et du jambon).

Le coureur tchèque, Pavel Maslák, devenu, à 21 ans, champion d’Europe du 400m masculin, s’est qualifié ce dimanche pour la demi-finale au Championnat du monde à Moscou avec sa performance en 45,44 secs. En revanche, coureur de haies, Martin Mazáč a été éliminé malgré le fait d’avoir atteint son second meilleur temps de carrière – 13,52 secs. Il a manqué deux centièmes de seconde pour se qualifier. La sprinteuse Kateřina Čechová a vécu une débâcle sur les 100 m. Selon ses propres paroles, elle se sentait très déçue d’avoir atteint son pire score de l’année lors de cette occasion.

Le président Miloš Zeman a déclaré ne pas vouloir retarder la dissolution de la Chambre des députés. Lors du traditionnel pèlerinage sur le sommet le plus haut de la République tchèque, Sněžka, au nord-est de la Bohême (où il a également pris une bière avec son prédécesseur Václav Klaus), le chef de l’Etat a justifié son choix de nommer Jiří Rusnok au poste du Premier ministre, suivi par la formation du gouvernement d’experts qui a manqué d’obtenir la confiance des députés ce mercredi. Selon Miloš Zeman, il s’agissait d’une étape nécessaire afin de provoquer la dissolution de la Chambre basse. Celle-ci l’avait refusé au moment du vote le 17 juillet. Avec l’échec du gouvernement d’experts et l’éclatement de l’ancienne coalition qui disposait de la majorité des 101 voix, les élections anticipées semblent devenir le scénario le plus probable. La déclaration de Miloš Zeman de ce samedi signifie qu’au moment où la dissolution sera votée par les députés, il ne tardera pas à la sceller par sa signature.

Les appels du président du Parti civique démocrate, Martin Kuba, et de la présidente de la Chambre des députés, Miroslava Němcová, dirigés envers le fondateur du parti et l’ancien président Václav Klaus resteront sans suite, selon les déclarations de Václav Klaus de ce samedi. Celui-ci a exclu la possibilité de son retour à l’ODS. Il a également critiqué l’expulsion du parti des deux députés, Jan Florián et Tomáš Úlehla, qui ont quitté la salle lors du vote de confiance du gouvernement de Jiří Rusnok malgré les consignes du parti de voter contre. Le lobbyiste, Tomáš Hrdlička, a également dû quitter le parti ce vendredi. La recette pour le redressement de cette ancienne formation politique la plus forte de la coalition de Petr Nečas, consiste, selon Václav Klaus, à alterner les protagonistes du parti ainsi que leur comportement. L’ancien chef de l’Etat n’a pas été plus spécifique sur les réformes que nécessite l’ODS. En ce qui concerne l’issu de la crise gouvernementale, Václav Klaus ne considère pas que des élections anticipées soient nécessaires, un gouvernement d’experts pourrait bien gérer le pays jusqu’à 2014, ce qui permettrait aux partis de mieux préparer leurs programmes et campagnes.

Lors de la réunion de ce vendredi, le gouvernement d’experts de Jiří Rusnok a refusé de donner le feu vert au second projet de loi régulant la prostitution. Après le rejet de la première proposition du député du parti LIDEM, Viktor Paggio, il y a deux semaines, le cabinet a écarté le projet soumis par la mairie de Prague. Dans son communiqué écrit, le gouvernement a énoncé deux points controversés du projet. Il s’agit d’un côté de la difficulté d’assurer la compatibilité de cette disposition avec des engagements internationaux visant à éliminer le commerce avec des femmes mineures. De l’autre côté, le cabinet a critiqué les modalités de gestion et le contenu d’un possible registre des prostitué(e)s.