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Le président de la République, Miloš Zeman, et le président du Comité olympique tchèque, Jiří Kejval, ont signé, ce jeudi, au Château de Prague, l’adhésion de la République tchèque aux prochains Jeux olympiques d’hiver. Ceux-ci se tiendront à Sotchi, en Russie, en 2014. Le ministre de la Défense, Vlastimil Picek, et plusieurs dizaines de sportifs et entraîneurs tchèques ont également pris part à la cérémonie. « Je corrigerais un peu la devise de Coubertin selon laquelle l’important n’est pas de gagner mais de participer. Bien sûr que le plus important n’est pas de gagner, mais il est important de tout faire pour gagner, de donner le meilleur de soi-même et de savoir que l’on ne pouvait pas faire plus », a notamment déclaré à cette occasion le chef de l’Etat, pas spécialement connu pour être un grand amateur de sport.

A la surprise générale, le joueur tchèque Tomáš Berdych, tête de série n°4, a été éliminé, jeudi, en huitièmes de finales du Masters 1000 de Monte Carlo par l’Italien Fabio Fognini, 32e joueur mondial, en deux sets 4-6, 2-6. L’autre joueur tchèque, Radek Štěpánek, avait été éliminé du tournoi mardi.

Le président de la République a déclaré que le directeur de l'Institut pour l’étude des régimes totalitaires devrait être un historien. Dans un entretien accordé ce mercredi au quotidien Právo, Miloš Zeman a souligné que ni l'ancien directeur Daniel Herman, ni sa remplaçante Pavlína Foglová, n'étaient qualifiés pour diriger cette institution qui gère notamment les anciens dossiers secrets de la police communiste et autres documents d'époque. La semaine dernière, le conseil de l'Institut, dominé par des membres nommés par le Sénat où le parti social-démocrate est majoritaire, a démis Daniel Herman de ses fonctions, déclenchant une polémique et de nombreuses questions sur l'avenir de l'Institut.

L’Etat tchèque a consacré près de 5,5 milliards de couronnes (220 millions d’euros) en 2012 à l’assainissement des anciens dommages écologiques. Depuis 1991, le montant total de la somme dépensée pour la liquidation des dégâts environnementaux sous le régime communiste s’élève à 74 milliards de couronnes (près de 3 milliards d’euros). Ces chiffres proviennent du rapport établi par le ministère des Finances et qui a été débattu, ce mercredi, en Conseil des ministres. La Moravie-Silésie et la Bohême du Sud sont les régions qui ont bénéficié de l’aide la plus importante. Ces dégâts ont été causés notamment par l’exploitation des ressources énergétiques. Avant la privatisation de certaines entreprises, l’Etat tchèque s’est engagé à assainir et revitaliser à partir des revenus de ces privatisations les zones polluées suite à l’activité de ces entreprises. Cet assainissement devrait encore coûter 190 milliards de couronnes (7,6 milliards d’euros).

La République tchèque souhaite participer davantage au processus de décision relatif à l’exploitation future de l’Antarctique. Le gouvernement a étudié, ce mercredi, la proposition allant dans ce sens présentée par le ministre des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg. Depuis 2006, la République tchèque possède une base de recherches au pôle Sud sur l’île de Ross. Toutefois, l’intérêt tchèque provient également de l’exploitation prochaine de certaines ressources énergétiques. C’est pourquoi le gouvernement entend demander un statut de consultant qui élargirait les pouvoirs de la République tchèque dans le cadre de l’accord international déjà signé en 1962 par la Tchécoslovaquie. Parmi les trente pays possédant une base polaire, la République tchèque est le seul ne possédant pas le statut de consultant.

La limite de vitesse sur les routes nationales dites de première catégorie pourrait passer de 90 km/h à 110 km/h. Le gouvernement a approuvé en effet, ce mercredi, le projet présenté par le ministère des Transports. Deux projets pilotes ont déjà été lancés dans les régions de Liberec et de Plzeň. Selon le ministre des Transports, Zbyněk Stanjura, « dit simplement, cette mesure concerne les routes qui ressemblent à des autoroutes ». Initialement, le ministère envisageait également de renommer certaines voies rapides et de les classer comme autoroutes, ce qui aurait rallongé d’environ 300 le nombre de kilomètres d'autoroutes dans le pays.

Une semaine après le tragique accident d’autocar qui a coûté la vie à une adolescente française de 15 ans, sa famille a porté plainte. A la suite du dépôt de plainte par les parents, le parquet de Reims a ouvert lundi une enquête préliminaire pour « homicide involontaire ». Cette enquête s'ajoute à une autre enquête préliminaire déjà ouverte en République tchèque. Ces deux enquêtes pourraient avoir vocation à se rejoindre sur la base de l'entraide pénale internationale. Pour autant, le Parquet n'envisage pas d'envoyer d'enquêteurs français en République tchèque. Pour l'heure, les enquêteurs ne disposent d'aucun nouvel élément autour de cet accident. Les enquêteurs tchèques prévoient que leurs investigations pourraient durer 4 à 6 semaines.

Ce mercredi a débuté le Festival des écrivains de Prague, un festival en version plus courte cette année en raison d'importantes restrictions budgétaires dues à une baisse des subventions de la municipalité de Prague. Mercredi, au Théâtre national, et jeudi, au Sénat tchèque, partenaire du festival, le grand public aura l'occasion d'assister à des débats, des rencontres et des séances de dédicaces. Parmi les invités phare de cette édition, l'écrivain turc Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, et l'écrivain francophone algérien Yasmina Khadra.

Le Festival du film tibétain débute également ce mercredi à Prague. La 7e édition ouvre ses portes dans la salle La Fabrika avant de se poursuivre au cinéma Aero jusqu’à vendredi. Outre six longs-métrages et documentaires, des rencontres avec des invités tibétains, des débats ou encore des dégustations de la cuisine tibétaine figurent également au programme. Parmi les invités figure le journaliste et traducteur Saša Neuman, qui a été le secrétaire du président Václav Havel entre 1990 et 1994 et a organisé la première des nombreuses visites du 14e Dalaï-lama en République tchèque en 1990.

Le film d’animation « Pandy » (Pandas) du réalisateur Matúš Vizár représentera le cinéma tchèque et slovaque lors du prochain Festival de Cannes. Le film a été choisi parmi 1 500 titres et figurera dans la sélection Cinéfondation, qui présente chaque année quinze à vingt courts et moyens métrages d’écoles de cinéma dans le cadre de la sélection officielle. L’information a été communiquée, ce mercredi, par la société de production du film Nutprodukce. Film long de 10 minutes, « Pandy » raconte l’histoire d’un panda exposé aux « velléités voyeuristes des gens » selon son producteur. Après Cannes, « Pandy » sera présenté en France également au festival international du film d’animation d’Annecy.