L’économie tchèque devrait se contracter de 0,4% en 2013 selon les
prévisions de la Commission européenne. L’an passé, elle prévoyait
plutôt une stagnation de l’économie. Le déficit budgétaire devrait
lui se maintenir en dessous des 0,3% du produit intérieur brut à 2,9%
contre 4,4% l’an passé. Il s’agit de l’un des critères de
convergence imposés par Bruxelles et conditionnant l’accès à la zone
euro. C’est le résultat de la stricte austérité menée par le
gouvernement de Petr Nečas, une politique qui explique également la
récession et le taux de chômage record que connaissent la République
tchèque, alors même que cette rigueur budgétaire concentre de plus en
plus les critiques. Le ministre des Finances Miroslav Kalousek a déclaré
que ces prévisions correspondaient peu ou prou à celles de son
ministère.
Par ailleurs, toujours dans le cadre de l’Union européenne, suite à un
changement des prévisions de soutien aux Etats pour la période
2014-2020,
la République tchèque pourrait ne pas se voir attribuer plusieurs
dizaines de milliards de couronnes.