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A partir de ce dimanche et jusqu’au 26 octobre, les Russes surveilleront les vols au-dessus de la République tchèque et de la Slovaquie, dans le cadre d’une mission d’observation intitulée « A ciel ouvert ». C’est ce qu’a annoncé l’agence RIA Novosti, citant le ministère de la Défense russe. Au cours de la dernière mission de surveillance l'année dernière, l’avion russe Antonov avait eu un accident à l’aéroport de Čáslav ; un accident qui a fait six blessés. Ces vols d’observation, qui seront effectués par un groupe d’inspecteurs russes, s’inscrivent dans la réalisation du Traité international « A ciel ouvert ». Il s’agit de missions (la 35e concernant la République tchèque et la 36e concernant la Slovaquie) que les russes vont effectuer sur les territoires des pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Le Traité international « A ciel ouvert », signé par 34 pays, est entré en vigueur le 1er janvier 2002, afin d’approfondir la confiance mutuelle entre les pays.

Le président de la République tchèque, Miloš Zeman, part ce dimanche en visite officielle en Ukraine, où il rencontrera son homologue Viktor Ianoukovitch. Le chef d’Etat veut discuter avec les responsables ukrainiens de l’emprisonnement de l’ancienne première ministre Ioulia Timochenko, dont la mise en liberté est une condition d’un rapprochement entre l’Union européenne et Kiev. Lors de son voyage, Miloš Zeman souhaite encourager le commerce entre les deux pays, c’est pourquoi il sera accompagné d’une délégation d’entrepreneurs tchèques. Dans un mois, l’Ukraine doit signer un accord d’association avec l’Union européenne, qui doit comprendre la création d’une zone de libre échange.

C’est avec une victoire que le gardien de l’équipe nationale tchèque, Petr Čech, a célébré ce samedi son 300e match aux couleurs de Chelsea, dans le cadre de la Premier League anglaise. Si Petr Čech aurait été plus satisfait en obtenant zéro but à lors de ce match contre Cardiff, il admet que la victoire 4 :1 est bien plus importante. Petr Čech serait un des dix sportifs étrangers à avoir atteint un tel niveau dans le circuit du football professionnel anglais. Le goalman tchèque est arrivé dans le club anglais en 2004, après avoir quitté le Stade Rennais FC.

Selon un nouveau sondage de TNS Aisa, les sociaux-démocrates n’obtiendraient que 23% des voix ; son soutien a considérablement baissé depuis le dernier sondage, et ce de 5 points de pourcentage. A contrario, certains partis politiques sont en hausse, comme le mouvement politique ANO 2011, qui se situe aux alentours des 16%, ou le parti communiste, qui est à 14%. Le parti TOP 09 stagne depuis plusieurs sondages à 10,5%, le parti civique démocrate (ODS) chute à 7% et les chrétiens démocrates se maintiennent aux alentours des 6%, de la même manière que la formation l’Aube de la démocratie directe. Le Parti des droits des citoyens (SPOZ) recevrait 4%, le parti des Verts 3% et le parti des Pirates aux alentours de 2,5%. Un dixième de voix d’électeurs s’éparpillerait entre dix autres mouvements ou partis politiques.

Le sondage de TNS Aisa, a été réalisé entre le 7 et le 15 octobre, soit deux semaines avant les élections. Toutefois, la moitié des personnes interrogées n’étaient pas sûres de vouloir voter le parti évoqué. Des chiffres similaires ont été révélés par d’autres agences de sondage.

La République tchèque se classe parmi les pays européens, où le taux de prévalence de l’esclavage moderne est le plus fort. C’est ce qu’a établi l’organisation pour la protection des droits de l’homme, Walk Free Foundation, à l’aide de l’indice d’esclavage, basé sur des critères relatifs au travail forcé, à la vente ou l’abus d’enfants ou aussi à la traite d’humains ; près de 38 000 personnes seraient menacées par l’ecalavage moderne dans le pays. L’indice révèle que la République tchèque et la Hongrie partagent la troisième place au niveau européen ; les deux pays étant précédés uniquement de l’Albanie et du Monténégro. À l'échelle mondiale, l’indice, qui évalue 162 pays, place la République tchèque en 54e position. Selon l’organisation Walk Free Foundation, près de 29,8 millions de personnes vivent dans des conditions d’esclavage dans le monde entier.

Le portrait de l’alpiniste tchèque Radek Jaroš, intituté « Hory, má panenko » - « Les montagnes, ma poupée » (et qui fait également allusion au titre tchèque du célèbre long-métrage de Miloš Forman, « Hoří má panenko », traduit par « Au feu, les pompiers » en français) est en cours de réalisation. Le documentaire, dont la sortie est prévue au printemps 2015, doit se tourner en République tchèque et en Europe ainsi qu’au pied du K2, dans les Himalayas. Radek Jaroš fait partie des alpinistes ayant gravi treize des quatorze sommets de plus de 8 000 mètres ; le K2 reste la dernière montagne à gravir. Le 13 octobre dernier, Radek Jaroš avait escaladé le « Gerlachovský štít », une des plus hautes montagnes dans les Tatras slovaques, et ce exactement un an près sa dernière ascension, celle de l’Annapurna (8 091m). Lors de cette expédition, ses doigts furent victimes d’engelures, sept de ses membres ont dû être amputés.

Après une longue convalescence, Radek Jaroš tentera de reconquérir le K2, pour la quatrième fois, et comme lors des treize ascensions, sans oxygène ; jusqu’à présent seuls treize alpinistes ont réussi à gravir sans oxygène ces sommets redoutables.

Lors d’un débat télévisé ce dimanche, le président du Parti civique démocrate (ODS), Martin Kuba a admis une possible coalition de son parti avec les sociaux-démocrates (ČSDD), à l'exemple de l’Allemagne ou de l’Autriche. Le président de ČSDD, Bohuslav Sobotka a toutefois refusé quelconque alliance avec l’ODS ou le parti TOP 09. Bohuslav Sobotka a souligné qu’il n’était pas possible de former un gouvernement sur la base de programmes des partis politiques diamétralement différents. Dans le cas où les sociaux-démocrates n’obtiendraient pas suffisamment de voix, Sobotka avertit contre une coalition entre ODS, TOP 09 et le mouvement politique ANO 2011, qu’il qualifie de coalition de droite.

D’après une proposition issue du ministère de l’Intérieur, le gouvernement souhaite accélérer la législation visant à exclure un certain nombre de propriétés situées dans l’aire du Château de Prague de la loi sur les restitutions des biens aux Eglises. Etant donné que la Chambre des députés est dissoute, la loi devrait d’abord être soumise au Sénat. Depuis le mois d’août, l’archevêché de Prague réclame neuf bâtiments et dix parcelles de terrain situés au Château de Prague et ce malgré le fait, que l’Eglise catholique ait signé un accord avec l’Etat tchèque en 2010, lequel stipulait le non retour de ces propriétés. L’archevêque de Prague, Dominik Duka, souhaite rencontrer le Premier ministre en démission, Jiří Rusnok, afin de discuter de ces dispositions légales.

À l’occasion de sa visite à Bruxelles, le Premier ministre canadien, Stephen Harper, a confirmé ce vendredi la levée de l’obligation de visa pour les citoyens tchèques, d’ici quelques semaines. Après s’être rencontré avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, afin de se mettre d’accord sur les grandes lignes relatives à l’accord commercial entre le Canada et l’Union européenne, Stephen Harper a souligné lors d’une conférence de presse, que la libre circulation des personnes entre le Canada et l’Union européenne était de l’intérêt d’Ottawa. Le Canada avait déjà levé l’obligation de visa en 1996, mais l’avait renouvelée un an plus tard, en raison du nombre élevé de migrants, en quête d'asile. En 2007, le Canada a levé l’obligation de visa pour les Tchèques pour la deuxième fois, mais cela n’avait duré que deux ans. La diplomatie tchèque avait protesté à plusieurs reprises contre cette mesure.

A partir de 2015, les ONG tchèques pourraient postuler pour un certificat de fiabilité. Celui-ci est délivré par l’Association des organisations d’utilité publique (AVPO) et permettrait d’attester la fiabilité des organisations d'utilité en République tchèque ainsi que l’usage adéquat des donations. L’AVPO, qui a été créée il y a trois ans, espère à travers ce certificat inciter les donneurs à soutenir le secteur non gouvernemental et d’utilité publique. Une marque de fiabilité pourrait surtout promouvoir les organismes moins connus. L’expérience suisse montre que les donations aux ONG certifiées sont supérieures d’un cinquième. Dans la plupart des Etats, les ONG doivent payer une somme afin de d’obtenir la marque.