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Les deux clubs tchèques engagés dans le 3e tour préliminaire de l'Europa Ligue ont validé jeudi soir leur ticket pour les matchs de barrages. Tous deux vainqueurs à l’aller la semaine dernière sur leur pelouse sur le même score (2-1), le Slovan Liberec et Jablonec se déplaçaient respectivement en Suisse et en Norvège pour y affronter le FC Zurich et le Strömsgodset IF. Liberec s'est ainsi imposé 2 à 1 face aux Suisses et Jablonec 3 à 1 face aux Norvégiens. Pour accéder à la phase de groupe, les deux clubs tchèques, situés au nord-est de la Bohême et distants de treize kilomètres seulement, doivent encore remporter leurs matchs de barrages.

Le tirage au sort des barrages s'est déroulé ce vendredi en début d'après-midi à Nyon en Suisse. Ce sont des matchs difficiles qui attendent les Tchèques puisque Jablonec sera opposé au club espagnol du Betis Séville et le Slovan Liberec aux Italiens de l'Udinese.

Les matchs de barrage de Ligue des Champions sont également connus. Le Viktoria Plzeň devra battre les Slovènes de Maribor afin de se qualifier pour la phase de groupe de la plus prestigieuse compétition européenne.

Les députés tchèques décideront la semaine prochaine de dissoudre ou non la Chambre basse du Parlement, un vote demandé par les parlementaires des partis social-démocrate, communiste et TOP 09. Ces formations disposent ensemble d'une majorité à la Chambre des députés et il est probable que le scrutin ait donc une issue favorable. Dans ce cas, des élections législatives anticipées devraient être organisées sous soixante jours. Au plus tôt, ce vote pourrait avoir lieu mardi prochain.

Le gouvernement de Jiří Rusnok n'a pas obtenu la confiance des députés mercredi comme cela était attendu (93 voix pour, 100 contre) mais souhaiterait continuer à gouverner même sans l'appui d'une majorité à la Chambre des députés. Miloš Zeman s'est exprimé dans le temple de la démocratie tchèque avant le vote et a d'ailleurs clairement laissé entendre qu'il laisserait la main libre à ce cabinet tant que la lumière ne sera pas faite sur l'affaire de corruption qui a fait tombé le gouvernement précédent, celui de Petr Nečas. C'est pourquoi l'option de la dissolution est devenue incontournable pour plusieurs partis de la Chambre des députés.

Suite à l’annonce du résultat du vote, le parti TOP 09, deuxième principale formation de l’ancienne coalition tripartite de droite, a annoncé qu’il était désormais favorable à une dissolution de la Chambre des députés. Celle-ci devait se réunir ce jeudi matin pour débattre du projet. La social-démocratie, le parti communiste et le parti Affaires publiques y étant favorables, ce soutien de TOP 09 devrait aboutir à la dissolution de la Chambre basse du Parlement, pour laquelle une majorité de 120 voix est nécessaire, puis, dans les soixantes jours suivants, à l’organisation d’élections législatives anticipées. Deux députés du Parti démocrate civique (ODS) et la présidente du parti Lidem, Karolina Peake, n’ayant pas participé au vote de confiance, TOP 09, qui était jusqu’à hier encore opposé à la dissolution de la Chambre et à l’organisation d’élections législatives, estime que l’ancienne coalition tripartite de droite n’a plus lieu d’être car elle ne rassemble plus une majorité de 101 voix.

Le gouvernement n’ayant pas obtenu la confiance des députés, le gouvernement doit désormais, selon la Constitution, remettre sa démission. Peu après l’annonce du résultat, le Premier ministre a confirmé que cela sera fait « ce jeudi ou ce vendredi ». Jiří Rusnok, qui avait initialement l’intention de rester en place jusqu’aux élections de 2014, a qualifié le résultat du vote de « défaite honorable » et de « positif pour la scène politique du pays ». Toujours selon lui, son gouvernement a permis de « catalyser la situation » en aboutissant à la probable autodissolution de la Chambre basse du Parlement (cf. info ci-dessous). En attendant, bien que démissionnaire, le gouvernement de Jiří Rusnok assurera les affaires courantes jusqu’aux élections législatives anticipées qui permettront la formation d’un nouveau gouvernement.

Les différents partis politiques se préparent à l'éventualité d'élections législatives anticipées à l'automne puisque les députés devraient voter la dissolution de la Chambre basse du Parlement la semaine prochaine. Pour le parti civique-démocrate ODS, c'est l'actuelle présidente de la Chambre des députés Miroslava Němcova qui devrait être la principale figure de la campagne aux côtés de Martin Kuba. Cette formation qui est la principale à droite depuis les années 1990 pourrait connaître une débâcle si l'on en croit les sondages. Chez les sociaux-démocrates, depuis longtemps en tête de ces mêmes sondages, on prépare également ces élections anticipées réclamées depuis un certain temps. Un candidat devrait être choisi dans le courant du mois d'août et un programme validé en septembre. L'organisation ANO 2011 dirigée par le milliardaire Andrej Babiš souhaite quant à elle se confronter pour la première au vote des électeurs.

Karolina Peake a décidé ce jeudi de démissionner de ses fonctions de présidente du parti libéral LIDEM un jour après le vote de confiance négatif à la Chambre des députés. Sa formation était la plus petite des trois qui composaient la coalition gouvernementale de droite qui gouvernait le pays sous l'égide de Petr Nečas (ODS) jusqu'à la mi-juin de cette année. Karolina Peake, qui n'a pas participé au scrutin de mercredi, explique sa décision par des divergences de vues sur certains thèmes de base avec les sept autres députés qui composent le groupe parlementaire LIDEM. Ce parti a été formé en avril 2012 suite à une scission du parti Affaires publiques, dont le chef Vít Barta était impliqué dans un scandale de corruption.

Jan Florián, l'un des deux députés qui n'a pas respecté la consigne de vote de son groupe parlementaire civique-démocrate (ODS) mercredi lors du scrutin portant sur la confiance du gouvernement de Jiří Rusnok, a décidé de quitter sa formation politique. Dans un communiqué transmis aux médias et publié sur facebook, le parlementaire critique l'ancien Premier ministre Petr Nečas et l'ancien maire de Prague Bohuslav Svoboda, qu'il accuse d'avoir fait fuir les électeurs ODS. Selon lui, les déboires de son parti sont liées aux actes de ces deux hommes. Jan Florián et Tomáš Úlehla, les deux députés à ne pas avoir participé au scrutin de mercredi alors que leur parti votait contre la confiance, ont été exclus du groupe parlementaire ODS en réponse à leur décision.

Le taux de chômage en République tchèque s’est élevé à 7,5% au mois de juillet. Il s’agit d’une augmentation de 0,2 point par rapport à juin conforme aux prévisions et s’expliquant notamment par l’arrivée des jeunes fraîchement diplômés sur le marché du travail. Un peu plus de 551 000 personnes sans emploi vivent donc actuellement en République tchèque, soit 10 600 de plus qu’en juin et 65 500 de plus qu’en juillet 2012. Les chiffres ont été communiqués, ce jeudi, par le ministère du Travail et des Affaires sociales, qui depuis plusieurs mois utilise une nouvelle méthode de calcul permettant d’établir un taux de chômage moins élevé.

La Chambre des députés a enteriné ce jeudi la fin du système de carte dite "sociale" appelée sKarta et destinée aux bénéficiaires de prestations sociales. Les allocations étaient en effet versées sur cette carte de crédit, un projet très contesté par la gauche et par de nombreuses associations qui y voyaient une discrimination en plus d'un système inutile. Mise en place depuis le début de l'année, la sKarta a effectivement rencontré de nombreux dysfonctionnements et la question de son annulation s'est très vite posée. A la Chambre des députés, seul le parti conservateur TOP 09, à l'origine du projet, a refusé de le remettre en cause. Le président doit encore apposer sa signature au bas du document pour que le système de sKarta soit supprimé. Le Conseil national des personnes handicapées, qui lutte depuis longtemps contre la sKarta, a fait part de sa satisfaction.

Les cercueils contenant les corps des deux Tchèques, une mère et sa fille, retrouvées mortes en Egypte, sont désormais à Ostrava. C'est le mari et père de ces deux personnes qui aurait fait la macabre découverte dans un hôtel de la ville de Hurghada, une station balnéraire au bord de la mer Rouge. La cause du décès de ces deux personnes est encore mystérieuse. La police tchèque va réaliser une autopsie des corps dont les résultats devraient être connus dans les prochains jours. Les enquêteurs égyptiens eux ont demandé au mari et au père des deux victimes, qui nie les avoir tuées, de ne pas quitter le pays, car il est le seul lien avec elles. Les docteurs de la ville ont indiqué que les estomacs des deux victimes étaient très endommagés ce qui semblait indiquer qu'elles avaient ingéré un puissant poison.