Selon Radek Schovánek, un chercheur qui s’intéresse depuis une
vingtaine d’années à la problématique des dossiers d’anciens agents
communistes, l’ancien officier de la police secrète, la Stb, Andrej
Kulha, ment délibérément à l’égard du dossier, concernant le
président du mouvement politique ANO, Andrej Babiš. Selon Schovánek, il
est peu probable que le dossier d’Andrej Babiš soit inventé, en raison
de l’existence de divers mécanismes de contrôle de l’époque. Andrej
Kulha avait affirmé dans un entretien pour l’hebdomadaire Euro ce lundi,
que le dossier, prouvant une collaboration entre Andrej Babiš et la Stb,
était falsifié. Ce dossier avait été rendu public par l’Institut de
la mémoire nationale de Bratislava (ÚPN), qu’Andrej Babiš a assigné
en justice.