L’Union européenne devrait être plus souple dans ses négociations
avec l’Ukraine et ne devrait pas lui fermer la porte en raison de sa
décision de renoncer à signer l’accord d’association avec l’UE.
C’est en somme ce qu’a déclaré le Premier ministre tchèque, Jiří
Rusnok, aux sénateurs, ce mercredi, alors que se tiendra un sommet
européen convoqué à Vilnius en Lituanie ce jeudi. Cet accord très
important pour la géopolitique européenne devait être officialisé à
cette occasion. La Russie a demandé à Kiev de suspendre cet accord avec
l’UE. Mardi, le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a fait savoir
qu’il attendrait qu’il attendra de meilleures conditions pour examiner
une éventuelle signature. « Je pense que [les négociations] n’auraient
pas dû dépendre autant du sort de madame l’ancienne Premier ministre
[Ioulia Tymochenko] », a également expliqué le chef du gouvernement
tchèque. Toujours selon lui, Bruxelles en a proposé trop peu à
l’Ukraine, et pas seulement en ce qui concerne l’aide financière. «
Selon moi, en matière de politique des visas, l’UE est incroyablement
stérile et fait des chichis inutiles pour décider d’ouvrir plus la
porte à ces pays [post-soviétiques] », a-t-il affirmé.