Dans l’année académique 2013/2014, la République tchèque cofinance
46 postes de spécialistes des études tchèques dans 25 pays du monde
(dont 6 en France) mais l’existence des départements tchèques dans
d’autres établissements, comme à l’Université de Glasgow, sont
menacés de disparition. Dans le cadre du « Programme du soutien à
l’héritage tchèque à l’étranger », le ministère de l’Education
verse la somme de 17,5 millions de couronnes (648 000 euros) chaque année
afin de maintenir l’enseignement de la langue et de la culture tchèque
dans le monde. Selon Jan Čulík, pédagogue à l’Université de
Glasgow,
le département de la langue tchèque, comme celui du russe ou du
polonais,
pourrait être supprimé en conséquence de la commercialisation
croissante
de l’éducation supérieure en Grande Bretagne si la République
tchèque
ne cofinance pas les emplois de ce département. Afin de maintenir
l’enseignement du tchèque à Glasgow, le ministre de l’Education en
démission, Dalibor Štys, a envisagé une mise en place des diplômes
conjoints avec l’Université Charles.