Une centaine de personnes observent tout au long du week-end une grève de
la faim en mémoire des victimes du communisme mortes dans les camps. Le
mouvement de protestation, qui consiste à ce a été entamé vendredi sur
la place de la Vieille ville à Prague, où une cage peinte en rouge,
couleur du communisme, avait symboliquement été installée. La chaîne de
la grève de la faim dure désormais depuis plus d’un an. En janvier
2013, seize étudiants de Bohême du Sud avaient observé une grève de la
faim de deux jours pour protester contre la coalition formée par les
sociaux-démocrates avec les communistes au conseil régional. Depuis, plus
de 600 volontaires, parmi lesquelles le réalisateur Miloš Forman ou
l’ancienne présidente de la Chambre des députés Miroslava Nemcová, se
sont jointes à ce mouvement relais. Son objectif, à travers la grève
d’une personne durant vingt-quatre heures, est d’attirer l’attention
sur le fait que, vingt-cinq ans après la révolution, les communistes
possèdent toujours un important pouvoir politique dans le pays.