L'amnistie, annoncée par Václav Klaus le Jour de l'An 2013, quand il
était encore président de la République, a concerné plus de 110 000
personnes. Objet d'une large controverse, ce texte contresigné par
l'ancien Premier ministre Petr Nečas, a permis à environ 20 000
personnes
d'éviter ou d'écourter des peines d'emprisonnement d'une durée
inférieure à une année. Les autres individus à avoir bénéficié de
l'amnistie étaient condamnés à des peines avec sursis. Enfin, les
poursuites judiciaires à l'encontre de 265 accusés, parfois dans le
cadre
de graves affaires de corruption, ont été annulées du fait de leur
durée supérieure à huit années. Ces statistiques sont valables pour la
période allant de début janvier à la fin du mois de septembre et ne
devraient pas évoluer selon l'attaché de presse du ministère de la
Justice Robert Schuster.